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La famille Bordes est une famille française, originaire de l’Armagnac, en Gascogne, et établie au Chili, à Bordeaux et à Paris, où elle a formé une lignée de négociants armateurs.
Histoire
Antoine-Dominique Bordes naît en 1815[4] à Gimbrède, fils de Barthélemy, docteur-médecin et adjoint au maire de cette commune, soit quinze ans après son frère aîné Antoine, armateur de baleinières résidant à Bordeaux. Sont issues de ce mariage trois générations de négociants[5] qui ont perpétué l'activité d'armement maritime, en ayant pour devise Union et Persévérance[6]. Henri Bordes a ainsi dirigé une compagnie de navires à vapeur et son fils Antoine fut directeur de la Compagnie générale maritime[7].
Barthélemy Bordes (1766-1840) provenait d'une famille ancienne et notable de l’Agenais, comprenant des chirurgiens et des officiers royaux depuis le XVIIe siècle[8].
Jean-Raymond de Bordes (1670-1735), maître chirurgien juré à Céran, qui épousa Jeanne du Pinay, arrière-petite-fille de Jacques de Bastard (?-1630), gouverneur de Fleurance et homme d'armes dans la compagnie du duc d'Anjou[9] :
Jean Blaise Bordes (1706-1762), maître chirurgien à Fleurance, dont :
Charles Casimir Adolphe (1858-1918)[11], directeur général de la société Bordes, puis Compagnie française d’armement et d’importation de nitrate de soude, qui épousa Marthe Lesca, dont postérité.
Marie Blanche Henriette Amélie (1859-1947), épouse Léon Prom, négociant armateur.
Alexandre Louis Barthélemy (1860-1943)[12], directeur général de la Compagnie française d’armement et d’importation de nitrate de soude, sous-secrétaire d’État à la Marine marchande, qui épousa Madeleine Bertera-Wappers[13], dont :
Alexandre Fernand François Joseph Bordes (1896-1967), administrateur de sociétés, père de Gérard Claude Bordes (1936-1981), journaliste et politologue d'extrême-droite.
François Joseph Antonin (1863-1940), directeur adjoint de la société Bordes, puis Compagnie française d’armement et d’importation de nitrate de soude, qui épousa Louise Charpin, sans postérité.
Caroline Élise Alexandrine (1865-1924), épouse Enrique Lataillade Queheìlle, officier de la Marine espagnole.
Valentine Irène Marie Thérèse (1869-1921), épouse Henry de Secondat de Montesquieu et Roquefort, maire de La Brède.
De gueules, à la bordure d'or chargée de huit grenades tigées et feuillées de sinople.
Armes déclarées par Pierre de Bordes, procureur du Roi à Puymirol, lors de l’enregistrement d’Hozier de 1698[17].
Alliances
Les principales alliances de la famille Bordes sont : de Bastard (1606), Gautier, du Pinay (1702), Senat (1730), Maillou (1732), Bigourdan (1762), Fauré (1764), Bordes (1795, 1800 et 1837), Pagès (1825), Normand de Lamulottière (1866), Fourché (1896), Duprat (1862), Audubert (1922), Féau (1933), Thillaye du Boulay (1929), Vézia-Sicard, Guénard, Duchatelle, Béliard, Moser (1857), Abadie (1960), André, Villetorte, Lesca (1890), Ancelin de Saint-Quentin, Couillault-Delavau (1968), Cabaud, Marly, Baguenault de Puchesse, Chédor (1929), Carlier (1972), de Chabaud La Tour (1920), Bertera-Wappers (1893), Levallois de Saint Michel-Dunezat (1935), Wauthion (1957), Branthôme (1969), Schwebig, Raymond (1965), Blanche, Corso, Perrin, Mathieu, de Chorivit de Sagardiburu, Charpin (1916), du Cauzé de Balignac (1799), Moulenq de Bordeneuve (1813), Duranton (1846), Trabut-Cussac (1890), Guillot de Suduiraut (1892), Gueyne (1958), Caisey (1959), Guénard, Azuelos (1952), Baron, Henshaw, Dubosq-Lettré (1920), Guérin (1925), Jazédé (1825), Condomine (1825), Labatut de Brunel (1828), de Maistre (1943), Coquereau (1955), de Sèze (1957), Cottin (1920), Prom (1879), Bequette (1925), Latailladey Bordes (1927), Petit (1965), Latailladey Queheìlle, de Secondat de Montesquieu et de Roquefort (1891).
↑Édouard Féret et Marcel de Fonrémis, Annuaire du tout Sud-Ouest illustré : comprenant les grandes familles et les notabilités de Bordeaux et des départements de la Gironde, de la Charente-Inférieure, de la Charente, de la Dordogne, du Lot-et-Garonne, des Landes et des Basses-Pyrénées, (lire en ligne)
↑ a et bJean Guérin, Des hommes et des activités : autour d'un demi-siècle, éditions B.E.B., (lire en ligne)
↑Brigitte et Yvonnick Le Coat, Cap-Horniers français, t. 1 : mémoire de marins des voiliers de l'armement Bordes
↑Henri de Bastard d'Estang, Généalogie de la maison de Bastard, originaire du Comté Nantais, existant encore en Guienne, au Maine, en Bretagne et en Devonshire, Paris, Schneider, , 673 p. (lire en ligne)
↑hôtel acheté par Adolphe Bordes au 11 bis, rue de Prony, Paris XVIIe.
↑hôtel appartenant à Henri Bordes : il fait le coin du quai Louis XVIII et des allées d'Orléans, où est installé le siège de la compagnie bordelaise de navigation à vapeur.
↑Ch. d'Hozier, Armorial général de France : dressé en vertu de l'édit de 1696, t. XIII (Guyenne) (lire en ligne), p. 679
Brigitte et Yvonnick Le Coat, Cap-Horniers français, t. 1 : mémoire de marins des voiliers de l'armement Bordes, Chasse-marée & Ouest-France, , 439 p. (ISBN2-7373-3212-5)
Jacqueline et Claude Briot, Cap-Horniers français, t. 2 : histoire de l'armement Bordes et de ses navires, Chasse-marée, , 445 p. (ISBN2-914208-28-6)