Famille AudranFamille Audran
La famille Audran est une célèbre famille d'artistes français, peintres et graveurs, qui s'étend du XVe au XIXe siècle. Généalogie d'artistes portant le nom d'AudranLes cases de couleur foncée indiquent le statut d'artiste peintre, sculpteur, graveur ou dessinateur ; celles de couleur claire, indiquent les épouses et autres non définis comme artiste. IntroductionCet arbre généalogique de la famille Audran, est issu principalement du résultat des recherches effectuées par l'historien et archiviste français, Georges Duplessis. Il prend sa source au tout début du XVIe siècle avec Adam Audran, l'ancêtre de cette famille. Faute d'éléments de poursuite, il semble se terminer au XIXe siècle avec Prosper Gabriel Audran. Il est utile d'ajouter que cette famille se fait connaître tout d'abord par les hautes fonctions des deux premiers éléments, le premier comme maître paumier à Paris, suivi par son fils Louis Audran qui remplit les fonctions de louvetier d'Henri IV. Rien ne laisse présager que ce dernier puisse engendrer une descendance d'artistes graveurs en particulier, mais aussi de peintres et de dessinateurs Le mérite en revient à Charles Audran, qui est le premier à embrasser la gravure, sans aucune certitude qu'il soit l'aîné ou le cadet de son frère Claude I, élève de son frère. C'est par ce dernier que la descendance se perpétue, Charles restant célibataire sans enfant. Arbre Généalogique de la famille Audran
BiographiesCes biographies désignent les membres avérés de la famille descendante Audran, succinctes sur cette page, elles peuvent être développées individuellement pour chaque artiste dans leur article correspondant. Première générationAdam Audran, né vers 1520 — les dates précises de sa naissance et de sa mort ne sont pas mentionnées —, il est actif à Paris en tant que maître paumier français au XVIe siècle. Son prénom de prédiction n'est que coïncidence, puisqu'il est le premier connu, et l'ancêtre de cette illustre famille d'artistes[1]. Deuxième générationLouis Audran, né vers 1568, mort en 1628 lors du siège de la Rochelle. C'est l'un des principaux officiers de louveterie d'Henri IV. Il est le père de Charles Audran et de Claude I Audran[1] Troisième générationCharles Audran ou « Karle », né à Paris en 1594, mort dans cette même ville en 1674 est un graveur à l'eau-forte et au burin. Dessinateur français du XVIe siècle[2]. Charles est le fils de Louis Audran. Il passe la plus grande partie de sa vie à Paris où il est actif, mais il travaille pendant une longue période en Italie où il cherche à s'inspirer des estampes largement répandues mais de peu de valeur de Corneille Cort, de Martin Greuter et de Corneille Bloemaert[3]. Claude I Audran, né à Paris en 1592 selon Mariette, ou en 1597 selon Moreri, et mort le 18 novembre 1677 à Lyon, est un graveur au burin, et dessinateur du XVIIe siècle[4]. Claude I est le fils de Louis Audran et frère cadet de Charles dont il est l'élève sans lui faire honneur. Comme lui, il grave des titres de livres des portraits et autres, mais ne manifeste pas les mêmes capacités artistiques[5]. Quatrième générationGermain Audran, né le 6 décembre 1631 à Lyon, mort le 4 mai 1710 dans cette même ville est un graveur au burin des XVIIe – XVIIIe siècles[4]. Germain est le fils aîné de Claude I Audran. Frère de Claude II Audran et de Gérard Audran, il est l'élève de son oncle Charles Audran[6]. Sa production n'est pas très importante, son Œuvre totalise environ 230 pièces[7]. Claude II Audran, né le 27 mars 1639 à Lyon et mort le 4 janvier 1684, est un peintre d'histoire, de compositions religieuses, de sujets allégoriques ; il est également un décorateur et dessinateur du XVIIe siècle[4]. Claude II est le second fils de Claude I Audran, frère de Germain Audran et de Gérard Audran. Il apprend le dessin avec son père, la peinture avec François Perrier et son neveu Guillaume Perrier (1600-1656) alors qu'il va vers ses dix ans. Le 27 mars 1675, il est reçu membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture sur le tableau de la Cène. Le 3 juillet 1676, il est nommé adjoint à professeur, puis professeur le 29 novembre 1681. Claude II reste célibataire et n'a pas d'enfant[8]. Gérard Audran, né le 2 août 1640 à Lyon et mort le 26 juillet 1703 à Paris, est un graveur et dessinateur du XVIIe siècle[4]. Gérard est le troisième fils de Claude I Audran dont il reçoit les premiers principes de dessin et de gravure à l'eau-forte et au burin. Par la suite, il vient se perfectionner auprès de son oncle Charles à Paris. Il a deux frères, Claude II et Germain, ses aînés. Il est marié à Hélène Licherie qui lui donne quatre enfants, lesquels ne semblent pas suivre les traces de leur père[9]. Cinquième générationClaude III Audran, né le 25 août 1658 à Lyon, mort le 27 mai 1734 à Paris est un peintre de grotesques et de décorations murales des XVIIe et XVIIIe siècles[4]. Claude III est le fils de Germain Audran et l'aîné de cinq frères : Gabriel, Benoit I, Jean, Louis et Antoine. Il a pour maîtres son père, ses oncles Claude II et Gérard. Il reste célibataire et n'a pas d'enfant[10]. Gabriel Audran, né en 1659 à Lyon, mort le 14 mars 1740 à Paris est un peintre et sculpteur des XVIIe et XVIIIe siècles[4]. Cet artiste est authentifié grâce à un acte d'état civil d'artistes français rapportant son décès, mentionnant la présence et le témoignage de son frère Jean et de ses neveux Benoit II et Michel[11]. Benoit I Audran, né le 22 novembre 1661 à Lyon et mort le 2 octobre 1721 à Paris, est un graveur à l'eau-forte et au burin, dessinateur des XVIIe et XVIIIe siècles[12]. Benoit l'Ainé est le second fils de Germain Audran. Aucun mariage ni descendance ne sont mentionnés ; il est frère de Claude III, Gabriel, Jean et Louis. C'est auprès de son père qu'il commence l'étude de la gravure, qu'il poursuit à dix-sept ans, avec son oncle Gérard à Paris. Il entre à l'Académie en 1709 et devient conseiller en 1715[13]. Jean Audran, né le 28 avril 1667 et mort le 17 juin 1756, est un graveur au burin des XVIIe – XVIIIe siècles[4]. Jean est le quatrième fils et l'élève de son père Germain, et pris en charge par son oncle Gérard. Il épouse Marie Marguerite Dossier, morte en couches au onzième enfant. Il a encore un fils, Gabriel, négociant aux Indes, dont la mère n'est pas mentionnée[14]. Louis Audran, né le 7 mai 1670 à Lyon et mort en 1712, est un graveur à l'eau-forte et au burin des XVIIe et XVIIIe siècles[15]. Louis est le cinquième fils de Germain, dont il est l'élève, et de Jeanne Cizeron ; il a cinq frères[16]. Antoine Audran, né en 1673 et mort en 1723, est un graveur des XVIIe et XVIIIe siècles. Antoine est le sixième fils de Germain Audran et de Jeanne Cizeron. Il vit et travaille à Lyon[12]. Sixième générationBenoit II Audran, né le 17 février 1698 à Paris et mort le 9 janvier 1772 dans cette même ville, est un graveur à l'eau-forte et au burin et dessinateur des XVIIe et XVIIIe siècles. Benoit II est le fils de Jean Audran et frère de Jean-Claude, Marie-Hélène, Marie-Marguerite, Marie-Antoinette, Michel (tapissier), Pierre, Nicolas, Anne-Marguerite, Marie-Anne, Geneviève et Gabriel (négociant aux Indes)[17]. Il est l'élève de son père, dont il adopte le style[18]. Michel Audran, né le 19 février 1701 et mort le 25 mars 1771, est un entrepreneur de tapisseries du XVIIIe siècle[19]. Il s'est marié le 13 octobre 1732 avec Marie-Agnès Chambonnet[20]. Michel fait partie d'une fratrie de onze enfants et est le second fils du graveur Jean Audran et de Marie Marguerite Dassier, et petit-fils de Germain Audran. Son frère, Benoit II, est également graveur. C'est à ce titre qu'il figure dans cette généalogie[21], d'autant plus qu'il la prolonge par sa descendance. Septième générationBenoit III Audran, baptisé le 26 mai 1740, est un graveur du XVIIIe siècle. Benoit III est le fils de Michel Audran, entrepreneur des tapisseries pour le Roy, et de Marie Agnès Chambonnet. Il est le frère aîné de Prosper Gabriel, graveur, et de deux autres sœurs[22]. Prosper Gabriel Audran, né en 1744 à Paris et mort en 1819 est un graveur des XVIIIe et XIXe siècles[15]. Prosper Gabriel Audran est le fils de Michel Audran et de Marie Agnès Chambonet. Il a un frère Benoît et deux sœurs, Marie Audran et une deuxième dont le prénom n'est pas mentionné[23]. Pour approfondirBibliographie
Articles connexesLiens externes
Notes et références
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