En 1977, le Toulousain Claude Sicre forme un premier groupe, baptisé Riga-Riga, qui publie un album de folk inspiré de la culture occitane[1],[2] Le duo des Fabulous Trobadors est formé en 1986 à Toulouse par Claude Sicre et Ange B[3].
La musique des Fabulous Trobadors est rattachée au hip-hop[6] et au ragga[7]. Mondomix la décrit comme un « métissage entre folklore occitan, beat organique, rythme rap et tradition musicale brésilienne »[1]. Pour RFI Musique, il est « impossible de les classer dans une quelconque catégorie, les Fabulous Trobadors sont uniques[2]. »
« Depuis 1975, nous menons à Arnaud-Bernard une expérience de contre-pouvoir civique (le comité de quartier) et de contre-pouvoir culturel. Ce qui nous semble la priorité en France : l'organisation de contre-pouvoirs, pour approfondir la vie démocratique. Loin des utopies politiques. En 1981, François Mitterrand et Jack Lang ont dit qu'ils voulaient "changer la vie". Typiquement français : tout passe par l'État et le politique. Nous prenons en main nos affaires et nous changeons la vie nous-mêmes. »
↑(en) Philip Sweeney, « Wolrd Music / Too fabulous Toulouse: The Fabulous Trobadors prefer to rap in an old French dialect. Philip Sweeney cornered them on the street in Toulouse », The Independent, (lire en ligne).
Joan-Danièl Esteve, « Les chanteurs de la revendication occitane », Lengas, no 67, , p. 11-54 (lire en ligne).
(en) Brian George, chap. 5 « Rapping at the Margins: Musical Constructions of Identities in Contemporary France », dans Ian Biddle et Vanessa Knights (dir.), Music, National Identity and the Politics of Location: Between the Global and the Local, Ashgate, coll. « Ashgate Popular and Folk Music Series », (ISBN0-7546-4055-8 et 978-0-7546-4055-4), p. 93-113.
Pierre Saka (dir.) et Yann Plougastel (dir.), La Chanson française et francophone, Larousse, coll. « Guide Totem », (ISBN2-03-511346-6), p. 223.