Félix Janlet (Bruxelles, - [1]) est un plafonneur-architecte bruxellois qui construisit des bâtiments d'allure classique, style « XVIIIe siècle ».
Biographie
Félix était le fils de Joseph Janlet (Floreffe, - Bruxelles, ) et de Marie Agnes Lalou (Mont-Saint-Guibert, - Bruxelles, ). Le , à l'âge de 35 ans, le père Joseph était reçu « bourgeois de Bruxelles ». En conséquence, à partir de cette date, il fut autorisé à exercer son métier de plafonneur à Bruxelles et son statut de citoyen bruxellois devint économiquement réalisable[2]. Son fils Félix a probablement appris l'art de plafonner de son père, et s'est plus tard qualifié en architecture. Quand Félix eut environ trente ans, il épousa, le , Caroline Christiaens qui avait onze ans de moins que lui (Bruxelles, , Bruxelles, )[2]. De ce mariage naquirent huit enfants, parmi lesquels Émile Janlet[3] (1839-1919)[4], qui devint également architecte, comme son père.
Félix Janlet était l'employeur d'un certain nombre d'architectes célèbres et de stagiaires:
du au , l'architecte Henri Beyaert (1823-1894)[5] faisait un stage chez lui[6];
à partir de 1852 Janlet était l'employeur de Gustave Saintenoy (1832 - 1892)[7]. C'est dans l'atelier de Janlet que Saintenoy fit la connaissance de Beyaert[8];
de 1859 à 1866, Félix était le mentor de son propre fils: Émile. Ce dernier a conçu des plans de construction dans le studio sans mentionner son propre nom. Seulement à partir de 1866 Émile était sorti de l'anonymat et son nom figurait sur les dessins[9].
Félix Janlet est décédé le et a été enterré dans une tombe familiale, située sur le cimetière de Laeken (pelouse 27, chemin 6)[10],[11]. La tombe a été conçue par son fils Émile[9].
Œuvre (Sélection)
1859: Bruxelles (Pentagone), 29 Rue Brederode: maison du coin. Rez-de-chaussée et trois étages[12].
1861: Bruxelles, Avenue de la Toison d'Or 23 et 24: maisons bourgeoises[13].
1863: Saint-Gilles, 111 Rue Berckmans: maison de style néo-classique[14].
1863: Bruxelles, Quartier Léopold, 29 Rue de la Science: maison bourgeoise. Sont inscrites sur la liste de sauvegarde: la façade et plusieurs parties de la maison [15].
1865: Namur (Wépion). 159 Fonds des Chênes: Porche de l'ancien château Drion (actuellement démoli). Construit en collaboration avec Émile Janlet[16].