Il est l'auteur de plusieurs pièces boulevardières, comédies, saynètes, monologues et fantaisies. Il est connu comme monologuiste, équivalent de l’« humoriste » de spectacle actuel, jouant pour déclencher le rire uniquement sur l’esprit de ses textes, sans exploiter une particularité physique ou un défaut de prononciation comme il est fréquent à l’époque[1].
André Warnod rapporte dans le Figaro (lire en ligne sur Gallica) : Dans la pièce Pension de famille, en 1894, Galipaux était amoureux de Léonie Yahne mais comme dans les coulisses, il faisait la cour à Lucy Gérard, quand ils étaient en scène tous les trois et qu'il avait des choses gentilles à dire à Léonie Yahne, il regardait Lucy Gérard cela produisait le plus drôle d'effet sentimentalement, il avait l'air de loucher.
Félix Galipaux s’éteint en 1931, il repose dans la 93e division, sous un monument orné de son buste en bronze, au cimetière du Père-Lachaise à Paris[2].
Galipaux et galipettes
On doit à cet écrivain humoriste la popularité du mot galipette[3], qui existait probablement dans les parlers de l'Ouest.
En effet, Félix Galipaux écrit un recueil d’histoires intitulé Galipettes, qui connaît un tel succès que suivent cinq autres volumes, de 1887 à 1930.
Il donne également le nom "Les Galipettes" à la maison qu'il occupe de 1904 à 1921, à Brunoy (Essonne), rue des Vallées.
Re-Galipettes, Histoires de théâtre est édité en 1930, peu avant sa mort.
Autres écrits
Oh! La Marseillaise !, Éditions Fayard, Paris, 1895.
Nos Acteurs dans la rue ;
Monologues et récits ;
Confetti ;
Pour casinoter. Comédies, saynètes, monologues, fantaisies, Paris, Paul Ollendorf, 1895 ;
Théâtricule ;
La Tournée Ludovic ;
Petits Vers sur de grands mots ;
Gorgibus et Sganarelle ;
Un monsieur qui a un tic ;
Le Raid Paris-Monte Carlo en deux heures ;
Le Premier cigare du collégien ;
La Soirée Bourgeois, Éditions Flammarion, Paris, 1923
Les sifflets du merle, soliloques gais, Paris, Librairie théâtrale, 1931.
Ceux que j'ai connu, Tome 1 , Éditions Figuière, 1931
Les souvenirs de Galipaux. (1878-1930), Préface de J. Truffier. Éditions Plon, Paris, 1937, 1 vol. in-12 X-265 pp. (Journal intime de l'acteur Galipaux).
Publications coécrites
1905 : La Mémoire des dates, coécrit avec Edmond Guiraud
1904 : Monsieur la Pudeur, Paris, Librairie théâtrale, 147 p. — vaudeville en trois actes écrit avec Alphonse Allais et Paul Bonhomme, créé au théâtre de Cluny, le 4 décembre 1903.
1921 : La guerre en pantoufles, coécrit avec Gabriel Timmory
1928 : Nous allons passer une bonne soirée !, coécrit avec Gabriel Timmory