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Explosion de la rue Saint-Jacques
Le bâtiment concerné par l'explosion, photographié en 2011.
Type
Enquête en cours
Hypothèse de l'explosion consécutive à une fuite de gaz privilégiée
L'explosion, qui a fait trois morts et une cinquantaine de blessés, est soupçonnée d'avoir été causée par une fuite de gaz[4],[5]. Aucune piste n'est écartée, parmi lesquelles la piste d'un suicide ou d'un robinet laissé ouvert involontairement. Un incendie ultérieur a été maîtrisé par un important contingent de plus de 250 pompiers[6]. Bien que l'immeuble soit un monument historique aucun plan de prévention des risques ni de mise aux normes n'était en vigueur dans l'immeuble.
Déroulement
L'explosion se produit vers 16 h 55 et provoque un incendie. Selon Édouard Civel, adjoint au maire du 5e arrondissement, une forte odeur de gaz a été observée quelques instants avant l'explosion[4]. La déflagration provoque l'effondrement du pavillon du XVIIe siècle fermant au nord-ouest la cour de l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce, situé à quelques pas de l'hôpital militaire historique du même nom. Le bâtiment détruit, classé au titre des monuments historiques[7], abrite notamment une école privée, la Paris American Academy, et ouvre sur l'ancienne rue des Marionnettes[8].
La maire de l'arrondissement, Florence Berthout, décrit l'explosion comme extrêmement violente, et ayant provoqué le bris de verre des bâtiments aux alentours. Un autre témoin oculaire, le cinéaste gréco-français Costa-Gavras, déclare que la maison dans laquelle il se trouvait a été secouée par l'explosion, pensant qu'il s'agissait d'abord d'une violente tempête[5].
Victimes
L'explosion a fait trois morts et une cinquantaine de blessés, dont six graves[9],[10]. Des chiens de détection sont utilisés pour localiser de potentielles victimes coincées sous les décombres[11].