Eugène BureEugène Bure, comte d'Orx
Alexandre Louis Eugène Bure né à Paris le et mort à Saint-André-de-Seignanx dans les Landes, le , est un fils naturel de Napoléon III. Après une carrière discrète dans le corps consulaire, il est nommé comte héréditaire d'Orx en 1870. BiographieAlexandre Louis Eugène Bure, né en 1843 est le fils naturel du prince Louis-Napoléon[1], alors en captivité au fort de Ham, et d'une jeune lingère Eléonore Vergeot, à son service. Pour éviter tout scandale, Eléonore est envoyée accoucher discrètement à Paris, et le bébé est confié à la garde de Mme Cornu[2],[3]. Louis-Napoléon ne reconnaît pas Eugène, tout comme son cadet Alexandre, mais verse une pension à leur mère et charge son frère de lait, Pierre Bure, de veiller sur eux. Les enfants sont finalement adoptés par Pierre Bure quand il se marie en 1858 avec Eléonore Vergeot[3]. Le couple aura un autre fils, Jean Bure (1853)[4]. Après de bonnes études, Eugène entre dans la carrière diplomatique comme secrétaire d'ambassade à Saint-Pétersbourg où il provoque un beau scandale en enlevant une actrice, maîtresse de l'ambassadeur de France. Cela lui vaut d'être muté dans le corps consulaire à différents postes obscurs et lointains. Il est successivement attaché au consulat général de New York (2 juillet 1861), attaché surnuméraire à la direction des fonds (12 octobre 1864), agent vice-consul à Rosas, Catalogne, en Espagne (28 juin 1865) puis agent vice-consul à Belfast (17 février 1866). Lors de son affectation à Belfast, il est témoin du développement du mouvement des Féniens[5]. Il est ensuite consul général de France à Zanzibar, puis à Dantzig, à Charleston et à Asuncion au Paraguay (2 juillet 1870)[5]. Il ne verra jamais cette dernière affectation. En effet, l'Empire étant entré en guerre, plutôt que de partir pour l'Amérique du Sud, il suit son père[Lequel ?] aux armées. Eugène s'entend mal avec Napoléon III et lui réclame souvent de l'argent, malgré le versement d'une pension de 6 000 francs[6]. En , par décret, il est fait comte d'Orx, du nom d'une commune des Landes, par Napoléon III[3],[5]. La propriété[Laquelle ?] des Landes est formée surtout d'anciens marais en cours d'assèchement depuis 1843. En 1850, le prince-président en avait accordé la concession à M. Lefêvre-Béziers, en vue de gagner sur les marécages 1 200 hectares de terres cultivables, grâce au creusement de 110 kilomètres de canaux - notamment celui de Boudigau - rigoles et fossés. En 1858, le concessionnaire cède ses droits au comte Walewski qui prend le parti de poursuivre les travaux. De Biarritz à côté, Napoléon III vient visiter la propriété. Après la chute de l'Empire, il quitte l'administration et s'installe un temps au château « de Beauregard » à Castets, dans les Landes. Il épouse à Neuilly-sur-Seine en 1877 Alphonsine-Pauline Homel, dont il aura quatre enfants. Il devient maire de Saint-André-de-Seignanx en 1885 et le resta jusqu'à sa mort en 1910. Il est également conseiller général de l'ancien canton de Saint-Martin-de-Seignanx. Il est enterré au cimetière de Saint-André-de-Seignanx[7]. Notes et références
Liens externes
|