Esaias Baitel naît en 1948 dans une famille juive polono-lituanienne. Ses parents se sont réfugiés en Suède en 1945, en provenance d’un camp de Lübeck en Allemagne[1].
Il a étudié à l'université d'Uppsala puis est devenu photojournaliste[2].
Dans les années soixante-dix, Esaias Baitel a vécu en France à Aubervilliers, dans la banlieue de Paris. Pendant cinq ans, de 1977 à 1981, en cachant ses origines juives, il infiltre un groupe de bikersskinheads néonazi où motos, rock and roll et croix gammées vont ensemble. Ce travail aboutit à un livre publié en Suède, et à une exposition qui fait le tour du monde.
Après avoir travaillé comme photographe à New York et à Paris, il s'est installé à Jérusalem en 1982.
Membre de l’agence Viva[3] puis de l’agence Gamma. Ses photographies ont été publiées par Paris Match, Time et Newsweek[2], et ont été exposées dans les plus grands musées du monde. Esaias Baitel a reçu plusieurs prix et distinctions pour son travail. Il vit et travaille entre Paris et Jérusalem.
En 1988, alors qu’il est responsable de la photo pour l’AFP à Jérusalem, il est victime des forces de l’ordre à deux reprises[4].