Ernesto Serra naît le à Varallo Sesia[1],[2]. Il étudie à l'Accademia Albertina de Turin auprès du professeur Andrea Gastaldi (1826-1889) et remporte une médaille d'or pour une peinture de portrait[3]. Il se spécialise dans la peinture de genre, de paysages et de portraits[4].
Lors de l'Exposition italienne de Turin en 1884, il expose un portrait d'une dame appelée Elda, qui est très apprécié du public et dont il réalise par la suite une quinzaine de versions. Elda est acquis par le comité de l'exposition pour servir de prix à la loterie de l'exposition[3]. En 1886, il expose Così? à l'exposition Primaverile Fiorentina (Printemps florentin) organisée par la Società delle belle Arti di Firenze à Florence. Il expose ensuite les tableaux Lilia, Civetteria et Trastulli materni à l'Esposizione Nazionale Artistica di Venezia (Exposition artistique nationale de Venise) en 1887[4]. De 1888 à 1895, il est parrainé par le Negozianti d'Arte di Colà et vit à Paris[3] pendant deux ans[5] où il expose Maura pienserosa et Visione à l' Exposition Universelle (1889)[6].
Après son retour en Italie, il a son atelier au 2 du Corso Valentino à Turin[3],[7]. En 1897, Serra expose des peintures à la Biennale di Venezia (Biennale de Venise ) et en 1898 expose trois peintures (Compagni di giuochi, Venditrice d'aranci et Una mossa difficile ) à lEsposizione Generale Italiana[7], et deux peintures religieuses (Il Sonno del Bambino Gesù et Maddalena nel Deserto ) à lEsposizione d'Arte Sacra Antica e Moderna[8],[9] (Exposition d'Art Sacré) à Turin, pour laquelle il reçoit une médaille d'argent[3]. Le comité responsable de l'exposition valsésienne à l'exposition publie un magazine pour représenter les œuvres d'artistes valsésiens à l'exposition, qui présente également des œuvres d'Ernesto Serra[10]. En 1901, il expose Falciatore (Faucheur) à l'Exposition internationale d'art de Munich, très bien accueilli et réexposé en 1904 à lInternazionale de Rome et en 1913 à l'Esposizione della Promotrice di Belle Arti de Turin[5]. En 1902, il participe à lEsposizione Quadriennale di Belle Arte à Turin avec Fiori d'aprile[1],[6]. Beaucoup de peintures de Serra sont acquises par des galeries nationales et municipales, mais il est également soutenu par le roi Victor Emmanuel III d'Italie et par la princesse Isabelle de Bavière, la duchesse de Gênes[5]. Plus tard dans sa vie, il se concentre sur la peinture de paysage des montagnes près de Turin.
Ernesto Serra meurt le à Turin[5] et les croquis, dessins et peintures de son atelier sont vendus aux enchères par la Galleria Bollardi à Turin en 1917[5].
Liste des tableaux
Lo Scialle Rosso (Femme au foulard rouge), sans date, huile sur toile, 40 × 61 cm.
Elda, sans date. Exposé à l'exposition italienne de Turin en 1884.
Ritratto Di Giovane Dama (Une jeune beauté, Elda ?), sans date, huile sur toile, 44 × 72 cm.
Beauté espagnole, Elda ?, sans date, huile sur toile, 46 × 67 cm.
Une jeune fille en manteau de satin, Elda ?, sans date, huile sur toile, 44 × 70 cm.
Portrait De jeune orientale (Juive de Venise, Elda ?), sans date, huile sur toile, 43 × 69 cm. Collection privée MJ Waterloo, Amsterdam.
Ritratto Di Giovinetta, Elda ?, sans date, huile sur toile, 40 × 69 cm.
Portrait d'une jeune beauté (peut-être Sarah Bernhardt), Elda ?, sans date, huile sur toile, 39 × 64 cm.
Ritratto di fanciulla, sans date, huile sur toile, 38 × 77 cm.
Farfalla nera (papillon noir, portrait de jeune homme), sans date. Exposé à L'Esposizione di Belle Arti a Brera en 1985.
Lilia, sans date. Exposé à l'Exposition artistique nationale, Venise, 1887.
Civetteria, sans date. Exposé à l'Exposition artistique nationale, Venise, 1887.
Trastulli materni, sans date. Exposé à l'Exposition artistique nationale, Venise, 1887.
↑ abcde et fGalleria Bollardi, 1917. Vendita al pubblico incanto dello studio di Ernesto Serra e della raccolta di un'illustra famiglia Lombarda. Anno IV, Catalogo 5. Milano, 48 p.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[De Gubernatis 1889] (it) Angelo De Gubernatis, « Serra (Ernesto) », dans Dizionario degli artisti italiani viventi : pittori, scultori e architetti, Florence, coi tipi dei successori Le Monnier, , 640 p. (lire en ligne), p. 470.