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Ernest Capendu est né dans une famille aisée de Paris. Lors de l'épidémie de choléra de 1849, il fuit la capitale, se rendant à Marseille, à Oran, visite l'Algérie, puis le Maroc, la Syrie. Il évoque ces villes et ces pays dans plusieurs de ses ouvrages.
Il écrit d'abord des pièces de théâtre en collaboration avec Xavier de Montépin ou Théodore Barrière, mais privilégie ensuite l'écriture de romans (une quarantaine en tout) de nature variée :
romans de mœurs (Le Pré Catelan)
romans historiques (Le Capitaine La Chesnaye)
romans fantastiques et ésotériques (Le Chevalier du poulailler)
romans maritimes (Marcof le Malouin)
romans militaires (La Vivandière de la 17e légère)
etc.
Certains de ses romans forment des suites, par exemple la série qui commence par L'hôtel de Niorres. Une courte critique dans L'Aurore, en 1900, décrit Le Tambour de la 32e brigade, dernière partie de ce récit, comme « l'œuvre populaire par excellence. C'est le roman dramatique et mystérieux le plus extraordinaire de notre époque »[3].
« Le romancier ajoute à des aventures échevelées quelques touches d'érotisme, parfois de sadisme, introduit un brin d'occultisme et saupoudre le tout d'exotisme ». Roger Ripoll, dans la revue Europe de juin 1974 a fait une analyse de la « méthode Capendu »[4].
Il épouse en 1858[5] Adélaïde-Pierrette Dorenlot qui meurt un an plus tard presque jour pour jour[6]. Il se remarie avec Lucile Delaville à une date indéterminée[7].
Les romans de Capendu sont le plus souvent d'abord parus sous la forme de romans-feuilletons. Dans la bibliographie qui suit, si n'est pas indiquée de parution en journal, cela n'implique aucunement qu'il n'y en a pas eu.
Faiblement réédités depuis le milieu du XXe siècle, les romans de Capendu sont toutefois nombreux à être disponibles sur Gallica ou sur le site de La Bibliothèque d’État de Russie[9].
Avec humour, le personnage de Marc-Astolphe Oh, dans le roman Naissance de Yann Moix, veut « relier les Œuvres complètes d'Ernest Capendu avec la peau de ces là-lolos » (en parlant des seins d'une femme qu'il convoite)[10].
Théâtre
Les Faux Bonshommes[11], comédie en quatre actes, écrite en collaboration avec Théodore Barrière, jouée pour la première fois au Vaudeville en 1856. La pièce rencontre un grand succès.
Les Fausses Bonnes Femmes[12], comédie en cinq actes, écrite en collaboration avec Théodore Barrière, jouée pour la première fois au Vaudeville en 1858.
L'Héritage de Monsieur Plumet[13], comédie en quatre actes, écrite en collaboration avec Théodore Barrière, jouée pour la première fois au Théâtre du Gymnase en 1858.
Les Frêlons, comédie en cinq actes, Odéon, 1860.
Les Coups d'épingle, comédie en trois actes, jouée pour la première fois au Vaudeville en 1863.
Le Veau d'or, écrit en collaboration avec Xavier de Montépin, projet non abouti?
Romans et autres récits
Le Pré Catelan, Cadot, Paris, 1858 (un exemplaire daté de 1852 à la BnF, mais il semble s'agir en réalité d'une édition de 1859).
Dolorès, Le Mousquetaire en 1856, puis Dentu, Paris, 1865.
Marcof le Malouin, Journal pour tous en 1858, puis Cadot, Paris, 1859.
Surcouf, Cadot, Paris, 1859.
La Capitaine La Chesnaye, Le Journal pour tous en 1860, puis Cadot, Paris, 1860[14].
Les Rascals, Cadot, Paris, 1860.
Les Colonnes d'Hercule, Cadot, Paris, 1860.
Les Mystificateurs, Cadot, Paris, 1860, nouvelles.
L'Hôtel de Niorres, Le Journal pour tous en 1860-61, puis édité par Cadot en deux titres, L'Hôtel de Niorres et Bamboulà, Paris, 1861.
Le Roi des gabiers, Le Journal pour tous en 1861, puis Cadot, Paris, 1862. (Deuxième partie de L'Hôtel de Niorres).
Le Tambour de la 32e, Le Journal pour tous en 1861-62, puis édité par Cadot en deux titres, Le Tambour de la 32e et Bibi-Tapin, Paris, 1862. (Troisième partie de L'Hôtel de Niorres).
Le Chasseur de panthères. Épisode des massacres de Syrie, Le Journal pour tous en 1861, puis Hachette (sans le sous-titre), Paris, 1861.
Les Mystères du Mont-de-Piété, Cadot, Paris, 1861.
Marthe de Kerven, Amyot, Paris, 1862.
Le Chat du bord, Le Journal pour tous en 1862-63. Paru d'abord en feuilletons, ce roman a connu de nombreux titres lors de ces éditions ultérieures, en particulier: La Corvette La Brûle-Gueule et Crochetout le corsaire, Potter, Paris, 1863; Le Chat du bord et Le Capitaine Crochetout, Dentu, Paris ; LaBrûle-Gueule, Bleus et Blancs, La Mary-Morgan et Vœu de haine chez Degorce-Cadot dans les années 1880. Les trois premiers titres sont parmi les rares encore publiés de nos jours, par les éditions Grand West.
Le Joug de l'aigle, Potter, Paris, 1864.
Les Enfants de Bazoche, Dentu, Paris, 1864.
Pour un baiser, Cadot, Paris, 1864.
Le Marquis de Loc-Ronan, Cadot, Paris, 1864. (Suite de Marcof le Malouin).
Le Chevalier du Poulailler, Le Journal pour tous en 1864, Amyot, Paris, 1864.
Cotillon II, Amyot, Paris, 1864. (Deuxième partie du Chevalier du Poulailler).
La Mère l'étape, Le Passe-temps 1864-65[16], Degorce-Cadot, Paris, 1879.
Le Comte de Saint-Germain, Amyot, Paris, 1865.
La Popote, souvenirs militaires d'Oran, ("La Légende de popote", paru dans Le Musée des familles en 1864), Amyot, Paris, 1865[17] (contient le récit de l'épidémie de choléra à Oran en 1849).
Le Capitaine Sabre-de-bois, roman militaire, Potter, Paris, 1865.
Une Reine d'amour, Cadot, Paris, 1865.
Le Mât de fortune, Cadot, Paris, 1865.
L'Étudiant de Salamanque, Cadot, Paris, 1865.
La Vivandière de la 17e légère, roman militaire, Potter, Paris, 1865.
Ango le Dieppois, ("Ango", paru dans Le Musée des familles en 1866), Delagrave, Paris, 1885.
La Tour aux rats, dans Le Passe-Temps en 18??, Dentu, Paris, 1867.
Arthur Gaudinet, Le Journal pour tous en 1866-67, Degorce-Cadot, Paris, 1867.
Les Petites Femmes du couvent, Degorce-Cadot, Paris, 1867.
Le Sire de Lustupin. Roman historique inédit, Degorce-Cadot, Paris, 1876[19].
Bibliographie
Guide bibliographique de la littérature française de 1800 à 1906 : prosateurs, poètes, auteurs dramatiques et critiques, par Hugo Paul Thieme (éditions H. Welter, Paris, 1907).
Du feuilleton historique au feuilleton policier : Ernest Capendu, Roger Ripoll dans la revue Europe de juin 1974 consacré au roman feuilleton (étude de L'Hôtel de Niorres ).
Notes et références
↑Archives reconstituées de la Ville de Paris, fiche 6/51 [1].
↑Archives numérisées de la Ville de Paris, état-civil du 12e arrondissement, registre des décès de 1868, acte n° 1630 (vue 12/31) [2]. L'acte précise qu'il était domicilié à Samois et que son épouse Lucile Delaville était rentière.