Ernest Benn

Ernest Benn
Fonction
Sheriff of the County of London (en)
-
Titres de noblesse
Baronnet
Benn baronets (en)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
Sépulture
St Peter Churchyard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Whitehall Court (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Central Foundation Boys' School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
John Benn (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Elizabeth Pickston (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Gwendolen Dorothy Andrews (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Sir John Andrews Benn, 3rd Bt. (d)
Edward Glanvill Benn (d)
Elizabeth Benn (d)
Frederick Christopher Benn (d)
Julia Wedgwood Benn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Ernest John Pickstone Benn, 2e baronnet, ( - ) est un éditeur, écrivain et publiciste politique britannique. Son père, John Benn, est un homme politique libéral qui est fait baronnet en 1914. Il est le frère de l'homme politique libéral, puis travailliste William Wedgwood Benn et l'oncle du travailliste Tony Benn.

Biographie

Benn est né à Oxted, dans le Surrey. Il fréquente l'école de garçons de la Central Foundation[1]. En tant que fonctionnaire au ministère des Munitions et de la Reconstruction pendant la Première Guerre mondiale, il en est venu à croire aux avantages de l’intervention de l’État dans l’économie. Au milieu des années 1920, cependant, il change d'avis et adopte « les principes du laissez-faire pur et dur »[2].

De sa conversion au libéralisme classique au milieu des années 1920 jusqu’à sa mort en 1954, Benn publie plus de vingt livres et une quantité équivalente de brochures propageant ses idées. Ses Confessions d'un capitaliste sont publiées à l'origine en 1925 et sont toujours imprimées vingt ans plus tard après avoir été vendues à un quart de million d'exemplaires[3]. Il y rejette la théorie de la valeur travail et soutient que la richesse est un sous-produit de l’échange.

Benn épouse à l'église paroissiale d'Edgbaston, le 3 janvier 1903, Gwendoline Dorothy Andrews[4]. Leur fils John Andrews Benn (1904–1984) lui succède comme 3e baronnet.

Livres

Références

  1. « Alumni » [archive du ], Central Foundation Boys' School, (consulté le )
  2. Deryck Abel, Ernest Benn: Counsel for Liberty (London: Benn, 1960), p. 11.
  3. W. H. Greenleaf, The British Political Tradition. Volume II: The Ideological Heritage (London: Methuen, 1983), p. 302.
  4. (en) « {{{articlename}}} », The Times, Londres, no 36969,‎

Liens externes