Enrique de GuzmánEnrique de Guzmán
Don Enrique de Guzmán y Ribera (né en 1540, Madrid, mort en 1607 dans la même ville) est un noble, un diplomate et un homme d'État espagnol. Deuxième comte d'Olivares, il a rempli les charges de grand trésorier de Castille, de gouverneur de l'alcazar de Séville, d'ambassadeur d'Espagne en France et à Rome, de vice-roi de Sicile et plus tard vice-roi de Naples, et enfin de conseiller d'État. BiographieIssu de la grande maison andalouse des Guzmán, il était le fils de Pedro de Guzmán y Zúñiga, Ier comte d'Olivares, et de Francisca de Ribera Niño. Il a épousé María Pimentel de Fonseca, fille du IVe comte de Monterrey Jerónimo de Acevedo y Zúñiga et de Inés de Velasco y Tovar, dont il a eu la descendance suivante [1]:
Après s'être occupé de la direction de la Sicile avec la charge de vice-roi entre 1592 et 1595, il fut nommé à Rome, où il servit comme ambassadeur auprès du Saint-Siège occupé alors par le pape Clément VIII. En novembre 1595, Philippe II le nomma vice-roi de Naples ; son mandat dans ce royaume fut favorisé par une période de récoltes abondantes. Il a combattu avec fermeté le banditisme et il a mené à terme de nombreux travaux publics pour l'amélioration de la ville, assisté par l'architecte Domenico Fontana. Après la mort de Philippe II en 1598, il a été reconduit dans sa charge par Philippe III[2]. De caractère austère et peu enclin aux fêtes, il s'est attaché à éliminer les dépenses superflues de la cour napolitaine, se consacrant surtout au domaine de l'économie. La banqueroute de certains des banquiers a poussé Guzmán à envisager l'implantation d'une banque centrale du royaume ; dans cette tâche, il s'est heurté à l'opposition de certains députés du parlement, qu'il a brisée par l'emprisonnement de plusieurs d'entre eux. Les rapports parvenus à Philippe III soulignaient le côté arbitraire de ces détentions. Guzmán finit par être relevé de sa charge[2]. Le comte de Lemos Fernando Ruiz de Castro lui succéda à ce poste. En , Don Enrique de Guzmán revint en Espagne, où il fut nommé membre du Conseil d'État. Bibliographie
Références
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