Enceinte de Troyes
L'enceinte de Troyes était une enceinte fortifiée qui protégeait la ville de Troyes. PrésentationLes remparts sont attestés dès le Ier siècle par Jules César et continuent à exister jusqu'au XIXe siècle. À l'origine, l'enceinte fortifiée reprenait celle des Tricasses, centrée sur une île, c'est une ville oppida et Antonin le Pieux, en 161 fit élever une tour à la porte d'Artaud. La ville se trouve alors au croisement des voies Milan-Boulogne et la voie Caracotinum-Augustobona. Avec les invasions barbares, les habitants utilisèrent les monuments publics pour renforcer les remparts[1]. Les invasions normandes de 890 obligèrent les habitants à restaurer les remparts. Avec l'utilisation par les comtes de Champagne de Troyes comme une de leurs résidences, elle sort au XIIIe siècle de sa forme romaine. L'enceinte s'est étendue vers l'ouest avec murailles et fossés qui furent longtemps inondés. Maintenu en fonction, le rempart subit plusieurs reconstructions et réparations jusqu'au milieu du XVIIe siècle, le rempart avait alors 5 200 mètres de long et vingt et une portes. Une phase importante fut la prise de Saint-Dizier en 1544 qui faisait de Troyes la frontière de la France et le duc de Guise fit remettre en état les remparts, en grande partie aux frais des habitants. Pour les boulevards, boulevard Saint-Jacques, de l'Isle, de la tour Boyleau et places de tir de nombreuses maisons furent rasées. ArmementEn 1664, Nicole Mergey, chanoine de Saint-Urbain tenait le compte des armements disponibles :
Les portes
Milice bourgeoiseElle se composait de quatre bataillons pour garder les quatre portes principales et se recrutaient parmi les quatre quartiers de la ville : le Beffroi, Croncels, Saint-Jacques et Comporté ou Preize. La milice avait à sa tête un colonel, un major, un premier capitaine et un sergent major. Chaque bataillon ayant quatre compagnies avec un capitaine, un lieutenant, une enseigne et deux sergents. Colonels élu : de 1741 à 1773 : Nicolas Camuzat, Elle avait aussi pour mission le maintien de l'ordre en ville, de veiller aux incendies, de milice royale et d'assister la commune dans ses tâches administratives : recensement des maisons, collecte de taxes, loger les troupes royales de passage... et de parader lors des cérémonies publiques. La milice eut longtemps des démêlés pour la préséance avec les arquebusiers de la ville, la milice dut venir en second. Galerie d'images
Notes et références
Bibliographie
Voir aussi |