D’origine suisse par son père, domicilié à San Francisco aux États-Unis lors de sa naissance[1], et quercynois par sa mère, Emmanuel Aegerter a passé son enfance à Cahors dans le Lot dont il s'est fait un port d'attache toute sa vie[2].
Il a poursuivi ses études et sa carrière à Paris[3].
En vers strictement classiques, il a compose de nombreux recueils (Les Comédiens d'Elseneur, 1922; Les Ames sous l'autel, 1924; Dix Poèmes freudiens, 1927; Disques pour le crépuscule, 1936; Derniers Poèmes [posthume]) où il se montre attentif aux propositions de l'inconscient, à la signification des lieux, à l'importance des symboles, sans se départir , malheureusement, d'un didactisme philosophique fort encombrant en poésie. Il fut conservateur de la bibliothèque du ministère de la Marine marchande jusqu'à sa mort.
Comme poète, André Dumas le cite dans son anthologie de 1937, Poètes nouveaux, consacrant plusieurs pages à sa biographie et à quelques morceaux choisis[12]. Il a collaboré à La Nouvelle Revue française, dans laquelle il a publié par exemple le 1er septembre 1942, un article sur « Apulée et la métaphysique du IIe siècle ».
Œuvre
Liste non exhaustive
L’Évangile éternel de Joachim de Flore, première traduction française précédée d’une biographie, par Emmanuel Aergerter, Rieder, Paris, Mayenne, impr. Floch, 1928.
↑Albert Vincent, « E. Aegerter, Les Hérésies du Moyen Âge (Collection Mythes et Religions) », Revue des Sciences Religieuses, vol. 20, no 1, , p. 224 (lire en ligne)