La sprinteuse antillaise remporte le titre national du 200 m en 1974.
Championne de France du 100 mètres en 1976, elle réalise les minimas exigés pour les Jeux olympiques lors du mémorial Marie-Perrine au stade Louis-Achille à Fort-de-France. Le directeur Technique National invalide sa qualification et l’oblige à refaire les minimas en métropole, ce qu'elle parvient de nouveau à faire. Mais alors qu'elle est au village olympique de Montréal, elle apprend par deux athlètes françaises que son entraîneur refuse de l'ligner sur cette distance du 100 mètres, pour laquelle elle s’était préparée. Des années plus tard, elle évoque ces discriminations : « Nous étions comme des pestiférés. On nous regardait de haut. Pour eux, il y avait trop d’Antillais dans l’équipe. C’est à peine si nous étions français »[1],[2].
Elle accomplit le meilleur temps des Françaises en 1977 sur le 100 m en 11 s 43[3].