En 1850, il dirige à Troyes la firme Mathos-Durand.
Il crée en 1853 une entreprise de construction de machines pour la bonneterie. Cette entreprise sera revendue en 1896 à Georges Lebocey[1].
Entre 1853 et 1893, il se lance dans la recherche et est à l’origine d’une cinquantaine de brevets principalement destinés à améliorer les métiers de la bonneterie.
Il sut notamment adapter à la maille le système Jacquard utilisé pour le tissage.
Après avoir fait office de maire de Troyes en 1870, il fut fait prisonnier à la forteresse de Mayence en mai 1871. Il fit à nouveau office de maire de Troyes de novembre 1874 à mai 1875.
Il fonde à Troyes l'École française de bonneterie en 1888. Celle-ci fonctionna jusqu'en 1964 en tant qu'école privée reconnue par l'État avant de devenir la section BTS bonneterie du lycée technique de Troyes. Cette section BTS fut fermée en 2006.
Théophile Lamathière, Panthéon de la Légion d'honneur, Paris,
Dictionnaire de l'Aube, Paris, Henri Jouve, (OCLC80284345)
Le Moniteur de la maille, février 1904
V. Duménil, L'Encyclopédie contemporaine illustrée, 1904
La Maille moderne, mai 1935
1589-1989 400e anniversaire du Métier à tricoter, les constructeurs aubois, Musée de la bonneterie, Troyes, 1er juin-20 novembre 1989 (ISBN 2-901-635-11) édité erroné (BNF35031710)
Patrick Cabanel, « Emanuel Bernard Émile Buxtorf », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 529 (ISBN978-2846211901)
Xavier Claverie-Rospide, « Les Buxtorf : une famille du négoce », dans La Vie en Champagne (ISSN0758-4245), nouvelle série, no 1, janvier-mars 1995
Gabriel Groley, « Les Heures héroïques de l'automobile. Une des premières autos qui arpenta le sol troyen était conduite par M. Emmanuel Buxtorf », dans Almanach de l'Est-Eclair, 1987
André Boisseau (préf. Jean Darbot), Mémoires de mailles, Troyes, La Maison du boulanger, , 454 p. (ISBN978-2-913052-31-4, présentation en ligne), « Emanuel Buxtorf », p. 229-235