Elvira EisenschneiderElvira Eisenschneider
Elvira Eisenschneider (née le à Fischbach, morte le probablement dans le camp de concentration d'Oranienbourg-Sachsenhausen) est une résistante allemande au nazisme. BiographieElvira Eisenschneider est la fille du communiste Paul Eisenschneider[1]. Elle doit fuir à l'âge de dix ans en 1934 avec sa mère Ella dans le territoire du Bassin de la Sarre, où son père réside depuis 1932. Le , lors d'une perquisition, sa mère est violemment battue par la police. À l'automne de 1936, la famille arrive en Union soviétique via la France et la Grande-Bretagne. Alors que le père d'Elvira, de retour en Allemagne pour reprendre ses activités illégales après avoir fréquenté l'École internationale Lénine à Moscou en 1936, est arrêté en novembre 1936 et condamné à la réclusion à perpétuité, sa mère est confiée aux médecins soviétiques et Elvira Eisenschneider va à la Maison internationale des enfants à Ivanovo. Elle devient membre du Komsomol et se prépare à étudier à l'Institut d'études littéraires de Moscou. Après l'attaque de la Wehrmacht contre l'Union soviétique, Elvira Eisenschneider suit une formation d'ambulancière paramédicale et accompagne à l'automne 1941 un transport d'évacuation de Moscou à Tcheliabinsk. Elle donne aussi des cours d'allemand aux officiers soviétiques. En 1942, elle s'engage comme volontaire dans l'Armée rouge à son 18e anniversaire. Elle reçoit une formation de parachutiste et de reconnaissance et prend en charge des actions de résistance derrière le front. À l'été 1943, elle saute en parachute à l'arrière du front en Allemagne. Elle se serait posée dans le Palatinat selon certains messages envoyés peu après. Le , elle est arrêtée dans la région de la Ruhr et fusillée le dans le camp de concentration d'Oranienburg. Hommages
Notes et références
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