Le terme d'electroclash est lancé par le disc jockey et promoteur new-yorkais Larry Tee[7],[8] pour décrire une musique mêlant synthpop, techno, punk et performance artistique. Le genre est créé en réaction aux formulations rigides de la techno, se concentre sur l'écriture et la composition, et s'accompagne d'un sens de l'humour[4] décrit par The Guardian comme l'un des « deux bouleversements significatifs récents dans l'histoire de la musique dance[11]. » L'esthétique visuelle de l'electroclash s'associe au film culte Liquid Sky de 1982[12].
Histoire
L'electroclash émerge dans plusieurs pays simultanément à la fin des années 1990. Il est lancé par I-F(en) grâce à leur chanson publiée en 1997 Space Invaders Are Smoking Grass[4],[13], ainsi que par Collider et leur album publié en 1988 Blowing Shit Up (même si Collider s'autoproclamait « electropunk » lorsque le genre n'est pas officiellement nommé à l'époque[6]). Le style est plus amplement développé par des musiciens et groupes comme Felix da Housecat[14], Peaches et Chicks on Speed[15]. À ses débuts, Ladytron est étiqueté electroclash, mais le groupe refuse d'être nommé ainsi[16]. Les albums de GoldfrappBlack Cherry (2003) et Supernature (2005) incorporent des éléments electroclash[17],[18].
Le genre attire l'attention de la presse en 2001, lorsque l'Electroclash Festival est organisé à New York[19]. L'Electroclash Festival se déroule encore une fois en 2002 et s'installe aussi aux États-Unis et en Europe en 2003 et 2004. D'autres artistes notables ayant joué aux festivals du genre qui se succéderont incluent Scissor Sisters, ADULT., Fischerspooner, Erol Alkan, Princess Superstar, Mignon, Miss Kittin & The Hacker, Mount Sims, Tiga et Spalding Rockwell. Le genre se répand dans les scènes londoniennes et berlinoises[20],[21]. L'electroclash resurgit ensuite dans les années 2020 durant la pandémie du Covid19 avec notamment l'arrivée d'artistes émergents comme le duo Français Kill the Void et son premier EP «Cult of Tau» qui fut remixé par Miss Kittin & The Hacker lors d'un podcast sur Radio France en Juillet 2022.
↑ abc et dD. Lynskey, « Out with the old, in with the older », Guardian.co.uk, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Simon Reynolds, Energy Flash : A Journey Through Rave Music and Dance Culture, Soft Skull Press, , Go to Berliniamsburg, the Brooklyn club at the epicentre of New York's eighties-inspired 'electroclash' scene, and you feel a peculiar sensation: it's not exactly like time travel, more like you've stepped into a parallel universe, an alternative history scenario where rave never happened..
↑ a et bJosh Potter, « Walking Mix Tape », Metroland, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) « Electro House », Tumblr (consulté le ), It was in the early 2000s when a big movement of electroclash being mixed with synthpop. Meanwhile, tech house was also becoming more known and gaining some serious buzz. When the two were combined that is when Electro House came to be the way it is now. ... 'Satisfaction' was one of those songs that people would have stuck in their head for days. This song still continues to receive a lot of attention even now. It won world wide rewards as well as make Benny Benassi the father of Electro House.
↑M. Goldstein, « This cat is housebroken », Boston Globe, (lire en ligne, consulté le ).
↑J. Walker, « Popmatters concert review: ELECTROCLASH 2002 Artists: Peaches, Chicks on Speed, W.I.T., and Tracy and the Plastics », Boston Globe, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Quinnon, Michael: Electroclash. World Wide Words, 2002
↑(en) John Harris, Hail! Hail! Rock'n'Roll : The Ultimate Guide to the Music, the Myths and the Madness, Sphere, , 208 p. (ISBN978-1-84744-293-2), p. 78