Faute de données moléculaires, le genre est défini sur des considérations morphologiques et sa position phylogénétique est discutée (entre Cercozoaires[1] et Holomycètes[2],[3]).
Ces amibes hétérotrophes se caractérisent par des cellules uninucléées, non flagellées, avec de très fins filopodes, dépourvues de granules visibles en microscopie optique. Les écailles en forme de plaque tangentielle à deux couches présentent de nombreuses perforations disposées de manière hexagonale sur la couche interne[1]. Le genre Eiffelospina se distingue par des plaques tangentielles avec en couche externe des trous disposés de manière irrégulière ; couche externe d'écailles radiales creuses à dents terminales, évasées distalement et proximalement, la région centrale s'effilant distalement et perforée de nombreux trous[1].
↑(en) Toni Gabaldón, Eckhard Völcker, Guifré Torruella, « On the Biology, Diversity and Evolution of Nucleariid Amoebae (Amorphea, Obazoa, Opisthokonta », Protist, vol. 173, no 4, (DOI10.1016/j.protis.2022.125895).
(en) Esteban, G.F., Gooday, A.J., Clarke, K.J., « Siliceous scales of filose-amoebae (Pompholyxophryidae, Rotosphaerida) from deep Southern Ocean sediments, including first records for the Southern Hemisphere », Polar Biology, Springer Science+Business Media, vol. 30, no 7, , p. 945-950 (ISSN0722-4060 et 1432-2056, DOI10.1007/S00300-007-0280-4).
(en) Kirill A. Mikrujkov, « Taxonomic revision of scale-bearing heliozoon-like amoebae (Pompholyxophryidae, Rotosphaerida) », Acta Protozoologica, Wydawnictwo Uniwersytetu Jagiellońskiego (d), vol. 38, no 2, , p. 119-131 (ISSN0065-1583 et 1689-0027, lire en ligne).