Egon von Neindorff rejoint le 22 mars 1911 le 12e bataillon de chasseurs à pied(de), avec lequel il sert en tant que commandant de compagnie pendant la Première Guerre mondiale.
À la fin de la guerre, il est transféré dans la Reichswehr dans le 11. (Sächs.) Infanterie-Regiment, et à partir du 15 octobre 1935 dans le Infanterie-Regiment 102, où il devient commandant de compagnie et de bataillon. Le , Egon von Neindorff est promu Oberstleutnant et le Oberst.
Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Egon von Neindorff commande le Infanterie-Regiment 456 à Döbeln. le 10 janvier 1940, il prend le commandement du Infanterie-Regiment 433. Après la campagne de l'Ouest, Egon von Neindorff conduit son régiment, à partir de juin 1941 en Russie. Après avoir été blessé, Egon von Neindorff devient le commandant de la Festungs-Brigade 1 Kreta. (bridage de forteresse 1) en Crète. À partir de septembre 1942, il commande la 189. Reserve-Division et le , il est promu Generalmajor. Le , Egon von Neindorff devient commandant de la 356. Infanterie-Division à Toulon. Le 5 octobre 1943, il obtient le commandement de la 216. Infanterie-Division à Orel. Le 20 octobre 1943, il commande la 137. Infanterie-Division à Gomel. À partir du 16 décembre 1943, il commande la 6. Infanterie-Division au sud de Gomel. À partir du 17 janvier 1944, Egon von Neindorff conduit la 36. Infanterie-Division à Bobruisk.
Festung Tarnopol
Le 22 janvier 1944, il devient le commandant de la garnison allemande de Tarnopol (Ukraine occidentale), qui est encerclée et se défend de mars à avril 1944 contre le siège Soviétique. Adolf Hitler lui a déclaré que Tarnopol était un point fortifié stratégique, qui devait être défendu jusqu'au dernier homme. Pour sa participation à la défense de Tarnopol, Egon von Neindorff est décoré de la croix de chevalier de la croix de fer le 4 avril 1944. Il est tué le 15 avril 1944, jour de la chute de la ville en ruines qu'il défend toujours. Les 4 500 hommes de la garnison ne comptent que 55 survivants. À titre posthume, le 17 avril 1944, il reçoit les feuilles de chêne de sa croix de chevalier.
(de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas (ISBN3-7909-0284-5)
(de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Jena, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag (ISBN978-3-938845-17-2)