Edmond Leenhardt, né le à Montpellier et mort le dans la même ville, est un architecte français, qui œuvra significativement à Montpellier.
Biographie
Vie privée
D'une famille de négociants et banquiers, fils de René Leenhardt (1835-1915), médecin, et de Florence Doxat, il est issu d'une famille de notables protestants de Montpellier, d'origine allemande.
En 1899, il épouse Pauline Tissié, fille du banquier Alphonse Tissié et d'Hélène Nairac de Ferrières. Il est le beau-père de Charles Westphal.
Il revient alors à Montpellier où il enseigne pendant trois ans à l'École des beaux-arts.
Réalisations
Reconnu par la bourgeoisie protestante montpelliéraine dont il fait partie, il réalise de nombreuses villas et hôtels particuliers, notamment avenue de Lodève[3] et avenue d'Assas. Il est également l'auteur à Montpellier de bâtiments à usage public, comme la clinique Beau Soleil (plus ancienne clinique mutualiste de France, créée par Charles Warnery), le Collège des Écossais, l'hôtel des Postes et Télégraphes, l'institut de recherche Bouisson-Bertrand rue de l'Ecole de Médecine[4], de nombreuses caves coopératives[5] de l'Hérault, ainsi que des HBM, ancêtres des HLM.
Edmond Leenhardt a construit au moins une quarantaine de villas, ainsi que des immeubles à Montpellier[6]. Parmi ses réalisations, peuvent être cités :
Villa des Chardons, avenue de Lodève, pour l'ingénieur Édouard de Labouchère, apparentée au style Art nouveau. Elle appartient aujourd'hui à l'Académie de Montpellier.
Villa Dôme Marguerite, 31 avenue de Castelnau, pour l'industriel Jean Chevallier.
Villa Harmonie, 72 avenue de Lodève, pour la cantatrice Emma Calvé.
Villa Kuger, avenue de Lodève.
Villa de l'Octroi, avenue de Lodève.
Villa Gros, avenue de Lodève.
En 1907, il construit un hôtel près du mont Aigoual, sur la commune de Valleraugue, à 1 370 m d'altitude, qui fonctionnera jusqu'en 1914. Il est aujourd'hui détruit.
Il est membre à la Société d'histoire et d'archéologie de Nîmes et du Gard[8].
Références
↑Brigitte Exchaquet-Monnier, « Edmond Leenhardt », dans Patrick Cabanel et André Encrevé, Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. 3 H-L, Paris, Les Éditions de Paris / Max Chaleil, (ISBN9782846213332), p. 708-709.
↑CAUE Languedoc-Roussillon, Edmond Leenhardt, architecte montpelliérain, , 21 p. (lire en ligne)
Brigitte Exchaquet-Monnier, « Edmond Leenhardt », dans Patrick Cabanel et André Encrevé, Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. 3 H-L, Paris, Les Éditions de Paris / Max Chaleil, (ISBN9782846213332), p. 708-709.