Ebru Umar (prononcé en néerlandais : [ˌe:bru ˈumɑr] ; prononciation turque : ˌɛbruː umˈɑr ; née le 20 mai 1970) est une chroniqueuse hollandaise d'origine turque. Sous l'influence de Theo van Gogh, elle abandonne une carrière dans la gestion et est devient chroniqueuse, d'abord pour le site web de van Gogh puis, après l'assassinat de ce dernier, comme sa successeur en tant que chroniqueuse régulière pour le magazine Metro[1]. Elle écrit pour un certain nombre de magazines néerlandais et a publié quatre livres, sur le féminisme et la critique de l'Islam.
Après des études de gestion et avoir travaille un certain temps en tant que gestionnaire, elle commence à écrire sous l'influence de Theo van Gogh, et écrit des chroniques sur son site internet (elle considère van Gogh comme son « maître et ami »)[4],[5], et écrit pour un certain nombre d'autres journaux néerlandais. En 2005, elle prend la place de van Gogh pour le magazine Metro après l'assassinat de celui-ci[6]. Umar est aussi l'auteure de quatre livres, et écrit une chronique hebdomadaire pour le magazine féminin hebdomadaire néerlandais Libelle (en plus de faire des entrevues[7] et des discussions de groupe[8] pour le magazine) et pour la revue néerlandaise féministe Opzij[9].
En 2006, elle est battue à l'extérieur de son appartement d'Amsterdam par deux attaquants[10].
Arrestation en Turquie
Le 23 avril, 2016, Umar est arrêtée dans son appartement dans la ville turque de Kuşadası, pour des tweets critiquant le président turc Erdogan[11],[12],[13]. Elle est ensuite libérée mais n'est pas autorisée à quitter la Turquie[14]. Le 24 avril, 2016, sa maison d'Amsterdam est cambriolée et saccagée, le mot Hoer (putain) est inscrit sur les murs[15],[16].
Deux mois plus tard, elle déménage à Amsterdam[17].
Turkse verleidingen (2008), un recueil de récits de voyage en Turquie
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ebru Umar » (voir la liste des auteurs).
↑(nl) « Ebru Umar: VVD walgelijke huichelachtige partij, Verdonk wist in 2004 van echte naam Hirsi Ali », Nederlands Juridisch Dagblad, (lire en ligne, consulté le )
↑(nl) Cornald Maas, « 'Het heeft geen zin tegen Ebru te zeggen dat ze haar mond moet houden' », de Volkskrant, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Deborah Scroggins, Wanted women : faith, lies, and the war on terror : the lives of Ayaan Hirsi Ali and Aafia Siddiqui, New York, Harper, , 576 p. (ISBN978-0-06-209795-8, lire en ligne), p. 285
↑(en) Perro de Jong, « Dutch fear loss of tolerance », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
↑(de) « Nach Festnahme in der Türkei: Einbruch bei Erdogan-kritischer Journalistin in Amsterdam », FAZ.NET, (ISSN0174-4909, lire en ligne, consulté le )
↑(nl) Annelies Moors, Things : religions and the question of materiality, New York, Fordham UP, (ISBN978-0-8232-3945-0, lire en ligne), « The Affective Power of the Face Veil: Between Disgust and Fascination », p. 291
↑(nl) Jan Auke Brink, « Rev. of Ebru Umar, Geen talent voor de liefde », 8Weekly, (lire en ligne, consulté le )