Eaux de source de VichyLes Eaux de source de Vichy, ou Eaux de Vichy, sont des eaux thermales accessibles à Vichy (Allier) et dans les alentours et issues de neuf sources. DescriptionCe sont des eaux de pluie d'infiltration qui rentrent en contact avec les roches volcaniques et se chargent en gaz carbonique, en minéraux et en oligo-éléments[1]. Les sources minérales de Vichy produisent des eaux chargées en bicarbonate de sodium et en gaz carbonique ainsi que de nombreux oligo-éléments. Elles appartiennent à la famille des eaux thermales bicarbonatées sodiques carbogazeuses[2]. Les curistes qui fréquentent les établissements thermaux de Vichy viennent soigner leurs foie, vésicule biliaire, pancréas, estomac et intestin[3][source insuffisante]. Neuf sources domaniales situées dans un périmètre de protection sont exploitées par la Compagnie de Vichy[4]. Cinq sources destinées aux boissons et aux soins internes (Célestins, Chomel, Grande-grille, Hôpital, Lucas) sont regroupées dans le Hall des Sources et dans les Thermes Callou et sont proposées sur prescription médicale[réf. nécessaire]. Quatre sources (Boussange, Antoine, Dôme, Lys) sont destinées aux soins thermaux et soins externes dans les établissements thermaux de Vichy[réf. nécessaire]. La source Dubois n'est plus exploitée. La source du Parc est intermittente. HistoriqueLes eaux thermales de Vichy, ville nommée Aquis Calidis dans la Table de Peutinger, une copie du XIIIe siècle d'une carte romaine, étaient déjà connues à l'époque de la Tène (de 450 av. J.-C. à 25 av. J.-C.)[5]. Saccagées au cours des attaques barbares en Gaule entre le IIe et le VIe siècle, les eaux de Vichy sortent de l'oubli en 1679, grâce à l'intendant et médecin Claude Fouet[6][source insuffisante]. Madame de Sévigné et plus tard les sœurs du roi Louis XV, Mesdames Adélaïde et Victoire, mettent Vichy à la mode[1][source insuffisante]. En 1790, le bien de l'ancien domaine royal est nationalisé. L'exploitation est confiée à la Compagnie fermière de Vichy[1]. Au XIXe siècle, sous Napoléon III, les sources commencent à être répertoriées et protégées. Le premier périmètre du bassin de Vichy est créé en 1861[7]. Le développement de l'activité d'embouteillage entraîne de nombreux forages dont les derniers sont effectués dans la commune de Saint-Yorre. Le décret de 1930 protégeant les sources déclarées d'intérêt public dont Saint-Yorre met fin à la multiplications des points de captage[1]. SourcesLes six principales sources d'eau minérale de Vichy sont classées en deux catégories : sources chaudes et sources froides. En dehors de la source du Parc, ces sources sont gérées par la Compagnie de Vichy.
CommercialisationDeux eaux (Saint-Yorre et Vichy Célestins) et des sels minéraux de Vichy sont commercialisées internationalement. L'eau de source de Vichy, en tant que source de sels minéraux, entre également dans la composition des pastilles Vichy et des produits cosmétiques Vichy. L'eau de Vichy Saint-Yorre, nom commercial de la « Royale France », est captée dans le département de l'Allier à Saint-Yorre, Mariol et Hauterive et dans celui du Puy-de-Dôme à Saint-Sylvestre-Pragoulin et Saint-Priest-Bramefant. Celle de Vichy Célestins est captée à la source du même nom, à Vichy même, boulevard Kennedy. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
Liens externes
|