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Il a composé plus de 2 000 œuvres, certaines fameuses, comme Santa Lucia luntana (drame de l'émigré), Profumi e balocchi, Vipera, Rose rosse, O' Paese dò sole. Il était surtout un chanteur des soldats et des événements patriotiques comme dans la Canzone di trincea (... e le stellette che noi portiamo...), de Ci rivedremo in primavera, ou de la Marcia d'ordinanza della Marina (restée inchangée), de Ho sognato un bersagliere.
En 1904, alors qu'il n'avait que 20 ans, et était écrivain public dans une poste, il apostrophe le compositeur Raffaello Segrè, bien plus connu que lui : « Maestro, vos musiques sont belles, mais vos paroles, pardonnez-moi, sont moches ». Segrè lui aurait répondu : « Et toi, pourquoi n'en écris-tu pas de plus dignes ? ». C'est ainsi que Cara mammà fut écrite, sur une musique de Segrè. Le choix de son surnom vient de la publication de cette chanson chez l'éditeur musical italien Ricordi (E de (H)ermes, A d'Alessandro Sacheri, rédacteur en chef du Lavoro, un journal de Gênes, et Mario du prénom d'une écrivaine polonaise, Mario Clarvy).