Originaire de Bari dans le royaume des Deux-Siciles, Donato Lovreglio s'installe à Naples, où il fonde sa propre école de musique, l'École Musicale Lovreglio, développe une méthodologie et devient réputé en tant que professeur et interprète[1].
Un long article de son ami l'écrivain Alexandre Dumas sur son talent et sa virtuosité en tant que flûtiste est connu dans le quotidien napolitain "Indipendente".
Par ailleurs, un journaliste de "La Gazetta musicale di Milano" le décrit comme un concertiste extraordinaire à la flûte.
Avec sa femme, la pianiste Adelina Castelli, Lovreglio forme un duo très estimé.
Donato Lovreglio meurt à Naples en mai 1907.
Il est le grand-père du compositeur Eleuterio Lovreglio (Naples, 1900 - Nice, 1972), établi à Nice en France depuis 1919[2],[3].
Œuvre
Donato Lovreglio était très actif en tant que compositeur de variations sur des thèmes d'opéra[1].
Parmi celles-ci, ses fantaisies pour clarinette et orchestre sont tirées de divers opéras de Giuseppe Verdi[2] comme La traviata[4], Simon Boccanegra, Don Carlo et Un ballo in maschera, mais également Maria Stuarda de Gaetano Donizetti et Norma de Vincenzo Bellini.
Compositions pour orchestre
1900 : Concertino - fantasia per clarino nell'opera "Un ballo in maschera" di Giuseppe Verdi, pour clarinette et orchestre, op. 46
Fantasia sull'opera "Maria Stuarda" di Gaetano Donizetti, pour clarinette et orchestre, op. 48
Melodie variate dalla "Norma" di Vincenzo Bellini, pour flûte traversière et orchestre, op. 13
Compositions pour orchestre d'harmonie
Fantasia sull'opera "La traviata" di Verdi, pour clarinette et orchestre d'harmonie, op.45
Musique de chambre
1861 : Capriccio fantastico sull'opera "Rigoletto" di Verdi, pour flûte et piano[1]
1864 : Fiori Napoletani, pour flûte et piano, op.18[1]