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En 1973, il fonde sa troupe, le Zéro de Conduite[1], où il tient la place d'homme orchestre. Il y écrit les pièces, met en scène, compose les musiques et joue. Variant autour d’un noyau dur de sept personnes, le Zéro de Conduite compte une douzaine de membres.
Dominique Zay apprend un instrument par an et profite des pauses entre les tournées pour écrire ses deux premiers romans policiers Scénario (Éditions Albin Michel, collection Sanguine) et Trac (Fleuve noir). L’intrigue de ce dernier se déroule dans le milieu du music-hall à Toulouse[2].
Il écrit un troisième roman policier Dingue du Swing (Fleuve Noir) avec uniquement des noms de musiciens de jazz comme personnages[3], des scénarios de bande dessinée pour le dessinateur Yves Got (Le Baron noir), et après avoir réalisé deux courts métrages Silence on Aime et Mélodie pour un Cafard[4] (avec Catherine Frot), il vit en réalisant des vidéoclips.
Il devient scénariste pour les autres (cinéma-télé), réalise un 3e court Minus Circus (avec François Berléand) [5] et l’éditeur polar Patrick Mosconi qui s’occupe de la collection Souris Noire lui propose d’écrire un roman jeunesse. Quand Panique au Cirque sort[6], il s’est lancé dans l’écriture d’un long métrage personnel.
Entre-temps, Dominique Zay a rencontré sa future femme, une peintre norvégienne[7].
Il anime des stages d’un été au cinéma en tant que scénariste[8].
Littérature
Dominique Zay écrit alors 8 romans jeunesse dont Malice au pays des Magouilles qui reçoit le prix polar jeunesse au salon de Montigny[9]. Il écrit ensuite deux romans adultes, Le Dernier des indomptés[10] et C’est toujours la faute à la femme à barbe, parus aux éditions Après la Lune[11].
Il participe à la première édition de « Leitura Furiosa » (association Cardan)[12]. Il a entre-temps développé une « école du scénario » dans la salle de cinéma d'art et d'essai Ciné St Leu[9]. Il intervient également dans des débats sur le polar et le cinéma[13].
D’abord en tant qu’auteur pour le théâtre, Dominique Zay écrit des pièces de commande, puis il revient à la mise en scène avec Nos vies déchaînées (Festival d’Avignon et Maison de la culture d'Amiens 2009)[14] et le Sens de la Marche, de la Vie, de l’Humour et du Rythme (Maison du Théâtre d’Amiens). Il écrit et met en scène Je suis ailleurs (solo pour une femme plurielle)[15] et continue sa collaboration avec l’association Cardan, privilégiant les groupes de quartiers avec un travail axé sur le thème de l’accès à la culture.
En 2012, il est l’invité de France Culture pour l’émission Sur la route, Des mots qui fâchent à Amiens[16]
Il arrête l'école de scénario, le Cardan, et propose dans les locaux de l'association Carmen un nouvel atelier axé autour de la création littéraire (romans, nouvelles, poésie). Il adapte une de ses nouvelles, Trop tard, en scénario de long métrage pour le cinéma. Il continue à intervenir pour combattre l’exclusion en Picardie mais également en région parisienne (résidence d’auteur avec Emmaüs Solidarité Paris et un groupe de femmes de quartier à Achères)[17]. Après la résidence à Emmaüs Solidarité, il monte Une Femme d’Extérieur, 2e volet du triptyque engagé avec Françoise Longeard.
Il invente le principe du « théâtre en coin », un théâtre d’intervention surprise que l’on peut voir entre autres au salon du livre « En première ligne » à Ivry-sur-Seine[18], et pendant la Nuit blanche d’Amiens.
Il rencontre l'éditeur Pascal Mériaux[19] et le dessinateur Greg Blondin[20], se lance dans le monde de la bande dessinée qui sera dorénavant le cœur de son travail d'auteur-scénariste et crée la série BD Les Aventures Polar de Philippine Lomar[21], 7 tomes parus à ce jour[22]. Les albums mélangent codes du polar, faits de société et humour[23]. Il travaille aussi avec le dessinateur Damien Cuvillier [24] sur un scénario de diaporama pour l'Orchestre de PicardieLes vies dansent qui est adapté aussi en bande dessinée pour les éditions de la Gouttière. Puis viennent les collaborations avec d'autres dessinateurs (Fraco, Frasier, Aude Seleihac,Thomas Von Kummant, Borris, etc.).
Il revient également au polar et sort un nouveau roman Tu es l'ennemi paru aux éditions Aubane / Polars en Nord[25],[26] et bientôt Idéal criminel. En parallèle de son écriture, il continue les salons du livre, bande dessinée ou polar, et à intervenir en prison[27], ainsi que dans les quartiers de la grande banlieue parisienne[28].