Dominicaines du Saint Nom de Jésus
Les dominicaines du Saint Nom de Jésus sont une congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical. HistoriqueLes origines de la congrégation remontent à l'école fondée à Toulouse par le prêtre François Vincent[1] après la Révolution française aidé par quelques anciennes membres de la congrégation de l'Enfant Jésus. En 1800, Vincent propose aux enseignantes de se constituer en congrégation religieuse. À côté des collèges payés pour les filles de la bonne société, les religieuses organisent des écoles gratuites pour les pauvres. Au début, la spiritualité de la congrégation est fortement marquée par celle de la compagnie de Jésus, mais la troisième prieure générale se rapproche de l'ordre dominicain. Les statuts sont ensuite réécrits par Hyacinthe-Marie Cormier, puis révisés par Thomas Coconnier, dominicain. L'institut reçoit le décret de louange le 4 mai 1870 et ses constitutions sont approuvées le 8 septembre 1873 ; il est affilié à l'ordre dominicain par décret du maître de l'Ordre le 4 août 1886[2]. Abus sexuelsEn 2019, une religieuse de la congrégation dominicaine du Saint Nom de Jésus est accusée d’agression sexuelle et de harcèlement moral par une ancienne élève qui fut interne au collège de l’Annonciation, à Seilh, à l’âge de 14 ans. La victime alléguée, aujourd’hui âgée de 52 ans, reproche aussi à la congrégation de protéger la religieuse âgée de 68 ans[3]. En 2023, la Commission reconnaissance et réparation (CRR) chargée d’indemniser les victimes de violences sexuelles dans des congrégations religieuses, reconnait le statut de victime à l'ancienne élève et demande que la religieuse ne soit plus en contact avec des enfants, qu'elle n'entre plus en contact avec la victime et ne soit plus logée à proximité de son domicile et enfin qu'elle lui verse une indemnité de 50 000 euros[4]. Les Dominicaines du Saint Nom de Jésus refusent ces demandes qualifiées d'injustes et ne « donneront aucune suite à ces recommandations ou celles qui pourront suivre. ». En réaction, la CRR propose une nouvelle étude du dossier « avec de nouvelles personnes ». Par ailleurs une deuxième ancienne élève de la religieuse vient de déposer plainte[5]. FusionActivités et diffusionLes sœurs se dédient à l'enseignement. Elles sont présentes en France : Montréjeau, Saint-Étienne-de-Tulmont, Seilh, Toulouse et Sainte-Clotilde sur l'île de La Réunion[1]. La maison-mère est à Toulouse. En 2017, la congrégation comptait 28 religieuses dans 5 maisons[6]. Bibliographie
Notes et références(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Domenicane del Santo Nome di Gesù » (voir la liste des auteurs).
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