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Dominique Alderweireld est né en 1949[2] à Annœullin dans le département du Nord. Il est père de trois filles[3]. Il a été élevé chez les jésuites et dit avoir eu une enfance difficile. Il reconnaît avoir été l'auteur de quelques cambriolages durant sa jeunesse[4].
Son surnom pourrait être un jeu de mots évoquant la qualité du maquereau[2] (terme désignant également un proxénète dans le jargon populaire) après avoir baigné dans la saumure. L'intéressé estime que c'est un signe « de bonne conservation »[4].
Ce surnom était également celui d'un proxénète de Belleville connu pour avoir un temps fréquenté Amélie Élie (Casque d'or) à la fin du XIXe siècle.
Dominique Alderweireld se retrouve ensuite à la tête de plusieurs lupanars en Belgique[5], portant pour appellations celles de « salon de massage » ou « bar montant ». En 2011, seize sont recensés, notamment à Tournai, Froyennes, Warneton, Ramegnies, Péruwelz, Brûly, Havay, Mouscron[6]. En 2014, on ne lui en compte plus que cinq, le dernier à avoir été inauguré étant à Bernissart, le cinquième de la commune ; il s'appelle le « DSK », pour « Dodo Sex Klub[7], » mais faisant vraisemblablement référence à son client Dominique Strauss-Kahn.
Justice
Mis en détention à la prison d'Ypres le [6], il a été condamné à cinq ans de prison avec sursis, tout comme sa compagne Béatrice Legrain, par le tribunal de Tournai pour faits de tenue de maisons de débauche ou de prostitution et de proxénétisme, entre 2000 et 2009[2]. Le tribunal a, en outre, décidé la confiscation des revenus tirés de ces activités, soit 2,77 millions d'euros[8]. Ayant fait appel de cette décision en , il tente de faire valoir auprès du tribunal de Mons que les autorités avaient toujours eu une attitude bienveillante vis-à-vis de ses activités, s'appuyant sur un rapport du Comité P[9] ; il écope de la même peine le 20 septembre 2013 et se pourvoit en cassation[10].
En , il est inculpé dans le cadre de l'affaire du Carlton de Lille pour « proxénétisme aggravé en bande organisée », tout comme Dominique Strauss-Kahn et sept autres personnes[11], pour son rôle dans l'organisation de parties fines[12]. L'inculpation porte sur la « participation dans l'exportation, depuis la Belgique, de jeunes femmes qui se sont prostituées en France, ici dans la région lilloise, mais aussi à Paris, à New York, etc.[11] ». Le , la justice prononce sa relaxe dans cette affaire[13].
En , Dominique Alderweireld est invité de l'émission Ce soir (ou jamais !) pour une interview ; des associations féministes protestent auprès du CSA[15], qui réagit en donnant un blâme à Frédéric Taddeï[16], animateur de l'émission[15],[17],[18].
Le , Dominique Alderweireld est invité dans l'émission Touche pas à mon poste ! sur D8[19] dans le cadre de la promotion de sa biographie. Il y fait une intervention durant quatre minutes.
Dans son album sorti au printemps 2013, le rappeur Seth Gueko donne un rôle à Dominique Alderweireld dans le clip de la chanson qu'il lui dédie, intitulée Dodo la Saumure[20].