Divorce (nouvelle)

Divorce
Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue Français
Parution Drapeau de la France France,
dans Gil Blas
Recueil
Intrigue
Genre Nouvelle
Lieux fictifs Rouen
Personnages l'avocat (maître bontran), l'homme (ancien notaire agé de 37 ans) et sa femme
Nouvelle précédente/suivante

Divorce est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1888.

Historique

Divorce est une nouvelle de Guy de Maupassant initialement publiée dans la revue Gil Blas du , puis dans le recueil Le Rosier de Mme Husson en [1].

Résumé

Un homme, dont l'identité n'est pas précisée, âgé de 37 ans, se rend chez maître Bontran, célèbre avocat parisien. Il déclare à l'avocat qu'il veut lancer une procédure de divorce.

Il explique à l'homme de loi que, travaillant à Rouen, il était tombé sur une annonce matrimoniale dans un journal local, ainsi rédigée : « Demoiselle jolie, bien élevée, comme il faut, épouserait homme honorable et lui apporterait deux millions cinq cent mille francs bien nets. Rien des agences. »

Après une longue réflexion l'homme avait pris la décision d'envoyer une lettre à l'intéressée, Mlle Chantefrise, afin de lui proposer une rencontre. Le repas au restaurant ayant eu lieu sous d'agréables auspices, elle lui avait révélé qu'elle était la fille d’une « grande dame séduite par un gentilhomme » et qu'elle avait été élevée chez des paysans. Ayant hérité de grosses sommes de son père et de sa mère, elle était riche à présent. Elle lui présente peu après ses titres de propriété et la preuve de ses rentes.

À la suite de cette rencontre très peu banale, ils s'étaient mariés. Six mois plus tard, l'époux avait soupçonné sa femme de lui cacher quelque chose et, à la suite d'une filature, avait fini par découvrir qu'elle avait déjà deux enfants. La discussion entre les deux conjoints fut brève et intense, finalement son épouse avait reconnu qu'elle avait eu quatre enfants de quatre conjoints différents. Les quatre hommes étaient « à l’origine de sa fortune » et c'est ainsi qu'elle avait amassé sa dot.

L'homme demande à l'avocat ce qu'il doit faire. Cyniquement, Maître Bontran lui conseille de reconnaître les enfants (et ainsi renoncer au divorce et conserver l'importante dot).

Éditions

Lire

  • Lien vers la version de Divorce dans Le Rosier de Mme Husson, [1]

Notes et références

  1. Maupassant, Contes et nouvelles, II, notice de Louis Forestier (p. 1661-1662), Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1979 (ISBN 978 2 07 010805 3).

Autour de la nouvelle

La nouvelle est parue en 1888, quatre ans après la « loi Naquet » de 1884 autorisant le divorce pour faute.

Liens externes