Dispositif routier de retenueUn dispositif de retenue routier est un terme général désignant « les dispositifs de retenue de véhicules et les dispositifs de retenue pour piétons utilisés sur les routes[1] ». Un dispositif de retenue des véhicules est un « dispositif installé sur les routes pour fournir un niveau de retenue pour un véhicule en détresse[2] ». Ce dispositif de retenue de véhicule comprend : les barrières de sécurité (sur et hors ouvrage d'art), les extrémités, les raccordements, les atténuateurs de choc et les lits d'arrêt. Les dispositifs de retenue des piétons sont en fait des garde-corps. HistoireLa recherche sur les dispositifs de retenue des véhicules a débuté vers les années 1962/1963. Très vite, la méthode expérimentale est apparue comme la seule possible. En France les premiers essais ont été faits sur une piste à Bron près de LYON) en 1964. L'organisme chargé de ces essais s'est appelé I'ONSER (Organisme national de sécurité Routière) puis INRETS (Laboratoire du choc) : Institut national de recherches et d'études des transports et de sécurité, pour être à ce jour le LIER : Laboratoire INRETS Équipement routier. Au début, I'unique objectif était de retenir un véhicule léger. Or les premiers dispositifs essayés se sont avérés inefficaces et il a fallu 7 à 8 ans de recherches pour mettre au point une panoplie de solutions efficaces : les glissières. Vers la fin des années soixante, à la suite d'accidents graves, un deuxième objectif plus ambitieux a été visé : retenir un autocar de 12 t. Là également les premiers dispositifs essayés se sont avérés inefficaces et il a fallu 6 à 7 ans de recherches et d'essais pour que I'on puisse mettre au point des produits que I'on a choisi d'appeler « barrières ». Ceci a constitué la base de la terminologie jusqu'à récemment. Actuellement compte tenu de l'évolution du trafic et de la nature du parc du poids lourds, les études visent à mettre au point des barrières destinées à la retenue de poids lourds de 16 t, voire 38 t. Contexte européenAvec la création d'un marché commun européen issu de la signature du traité de Rome, la Directive des Produits de Construction (DPC) instaure le marquage CE et impose que tout produit mis sur le marché doit être muni du marquage CE. L'arrêté DAEI (signé par le Directeur des Affaires Économiques et Internationales) définit les produits soumis au marquage CE. Les dispositifs de retenue routiers sont donc à ce titre, soumis au marquage CE. Ainsi, dès 1998, les États membres européens ont commencé la rédaction des normes européennes. Ce sont des normes performantielles de la série EN 1317 :
En plus de ces normes vient s'ajouter deux documents qui ne sont pas destinés à devenir des normes et qui ne sont donc pas d'application obligatoire :
Garde-corpsLes garde-corps courants sont conçus pour assurer la sécurité des personnes. Cependant un garde-corps, surtout renforcé, peut retenir des voitures légères dans des conditions de chocs relativement favorables. On ne parlera cependant pas de dispositif de retenue contre les sorties de véhicule. Les barrières de sécuritéLe terme « glissières » est abandonné dans les normes NF EN (normes européennes traduites en français) dans son sens général et n’est conservé que pour les modèles dits « glissières simples GS » à éléments de glissement en profilé de type A ou B. Selon leur mode de fonctionnement, on distingue deux types de barrières de sécurité :
On distingue aussi la barrière simple « conçue pour n’être heurtée que d’un seul côté » de la barrière double qui est conçue pour être heurtée de chaque côté[5]. Notes et références
Bibliographie
Voir aussi |