La direction des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives (DPMA), précédemment direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (DMPA), est une ancienne direction du ministère des Armées français, créée en 1999.
Ses attributions sont fixées par le décret du 5 octobre 2009[1].
La direction a plusieurs missions principales[3] :
Elle élabore et met en œuvre la politique en matière d'archives de la défense et de bibliothèques.
Elle conçoit l'action culturelle et éducative du ministère et participe à sa mise en œuvre. Pour cela elle élabore et anime la politique d'ensemble du ministère de la défense en matière de muséographie, d'entretien et de mise en valeur des lieux de mémoire, y compris les nécropoles, et des monuments historiques placés sous la responsabilité du ministère de la défense.
Elle participe à la définition et à la mise en œuvre de la politique de l’État dans le domaine de la mémoire des guerres et conflits contemporains et élabore le programme commémoratif correspondant[4]. Le Service historique de la défense lui est rattaché.
Elle est chargée d'élaborer la politique ministérielle en matière immobilière et domaniale et d'en piloter la mise en œuvre et de conduire les négociations en vue de l'aliénation des immeubles reconnus inutiles au ministère.
Elle est chargée d'élaborer et de mettre en œuvre la politique du logement du ministère, elle prend et diffuse les instructions et directives associées, en particulier en matière de conditions d'attribution et d'occupation des logements.
Le patrimoine lié à la mémoire des guerres et conflits est constitué de 266 nécropoles nationales, de 2 200 carrés militaires communaux et près de 1 000 cimetières français situés dans 80 pays étrangers. En outre, la DMPA construit, aménage, rénove et valorise 9 hauts lieux de la mémoire nationale (dont le Mont-Valérien et le camp de Natzweiler-Struthof, symboliques de différents aspects des conflits contemporains[5].
Le ministère compte 200 bibliothèques et centres de documentation. 23 bibliothèques patrimoniales assurent la conservation d’ouvrages anciens ; la plus importante, implantée au Service historique de la Défense à Vincennes, comprend 800 000 ouvrages.
L'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD) produit et conserve depuis 1915 les archives photographiques et cinématographiques des armées, y compris les reportages effectués en opérations extérieures. Il met à disposition des médias, des éditeurs et du public ce patrimoine (3 millions de photographies, 21 000 titres de films)[6].
Une vingtaine de formations musicales permanentes, employant plus de 1 000 musiciens professionnels, assurent la perpétuation du patrimoine musical[7].
Organisation
La direction des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives comprend :
la sous-direction de l'Immobilier et de l'Environnement,
la sous-direction du Logement,
la sous-direction de la Mémoire et de l'Action éducative,
La direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives publie depuis 1990 une revue Les Chemins de la Mémoire. La revue est un outil de diffusion de la politique de mémoire et de valorisation du patrimoine historique et mémoriel[8].
Notes et références
↑Décret n° 2009-1179 du 5 octobre 2009 fixant les attributions et l'organisation du secrétariat général pour l'administration du ministère de la défense JORF n°0231 du 6 octobre 2009 texte n° 20 NOR: DEFD0918666D
Modifié par le décret n° 2017-818 du 5 mai 2017 modifiant diverses dispositions relatives au secrétariat général pour l'administration du ministère de la défense - Article 4 ,JORF n°0108 du 7 mai 2017 texte n° 74, et par l'arrêté du 6 avril 2018 portant organisation de la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives, JORF n°0087 du 14 avril 2018
texte n° 11
↑Décret n° 2022-402 du 21 mars 2022 modifiant diverses dispositions relatives au secrétariat général pour l'administration du ministère de la défense
↑Arrêté du 6 avril 2018 portant organisation de la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives.