Dingo Bar
Le Dingo Américan bar et restaurant au 10, rue Delambre, dans le quartier du Montparnasse de Paris, est un ancien bar historique parisien, ayant ouvert ses portes en 1923. Plus communément appelé le Dingo Bar, il était l'un des rares établissements de l'époque à rester ouvert toute la nuit. Il est devenu le lieu de prédilection de nombreux artistes et écrivains anglophones, surtout américains, qui habitaient Paris dans les années 1920 et 1930[1]. La clientèle du Dingo BarParmi les membres de « The Lost Generation » (« La génération perdue »), habitués du Dingo Bar, Ernest Hemingway et F. Scott Fitzgerald sont les noms les plus souvent cités. On retrouve aussi des artistes comme Hilaire Hiler (un temps gérant)[2], Man Ray, Aleister Crowley, Pablo Picasso, Kiki de Montparnasse, Nancy Cunard et Isadora Duncan, cette dernière venant directement de son appartement dans la même rue, situé en face du bar[3],[4]. Le Dingo Bar dans la littératureCe lieu a été mentionné par Ernest Hemingway dans son livre Paris est une fête comme étant celui où il a rencontré F. Scott Fitzgerald pour la première fois, fin d', deux semaines après la publication de Gatsby le Magnifique[5],[6],[7]. Le succès di Dingo à cette époque a surtout été dû à son barman, James Charters, un ancien boxeur de Liverpool, très populaire. Son livre This Must Be the Place: Memoirs of Montparnasse, publié en 1934, a été réédité en 1937 avec une introduction d'Hemingway. Ce lieu est également mentionné dans le livre de Jean Monnier Elizabeth Craig, une vie célinienne, ce livre est avant tout l'histoire de cette artiste américaine en avance sur son temps. Danseuse de revue à Broadway, elle mène une vie d'aventures qui la conduit au milieu des années 1920 dans le Paris des Années folles. Elle vivra une passion avec Louis-Ferdinand Céline mais ce n'est qu'une épisode de sa vie. Le Dingo Bar aujourd'huiDepuis 1989, le lieu est occupé par L'Auberge de Venise Montparnasse, un restaurant gastronomique italien [3], [4], [8]. Références
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