Dimanche du Pharisien et du PublicainLe dimanche du Pharisien et du Publicain est une célébration des Églises d'Orient — Églises orthodoxes et Églises catholiques de rite byzantin — qui a lieu dix semaines avant Pâques (P - 70)[1] et marque le début du cycle liturgique pascal du rite orthodoxe Au cours de ce dimanche, le fidèle est invité à méditer sur la parabole du Pharisien et du Publicain (Luc, 18, 10-14). Celle-ci célèbre l'humilité, l'ouverture aux autres et à la Grâce divine ; elle débute, pour les fidèles, la période du petit carême qui s'étend du dimanche du Pharisien et du Publicain au dimanche du Pardon (P - 49). Parabole du Pharisien et du PublicainLa parabole du Pharisien et du Publicain[2] se trouve dans Luc, 18, 10-14. Voici la traduction qu'en donne Louis Segond[3] :
Interprétation orthodoxeLa parabole du Pharisien et du Publicain invite les chrétiens orthodoxes à réfléchir à leur propre état spirituel. Conclusion de la parabole :, « celui qui s'élève sera abaissé, celui qui s'abaisse sera élevé. » C’est pourquoi le fidèle doit préférer l’exemple du Publicain. Les recommandations de l'Église orthodoxe pour ce dimanche sont de prendre conscience de ses péchés, de chercher à retrouver l’humilité nécessaire pour implorer véritablement la miséricorde divine, de se mettre dans l’état d’attention et de disponibilité à la Grâce divine dont avait témoigné le Publicain. CélébrationLe dimanche du Pharisien et du Publicain est célébré 70 jours avant Pâques. Il marque le début du petit carême. Au cours de la semaine qui suit, on recommande au croyant de méditer sur l'humilité, à l'exemple du Publicain. La consommation de viande reste autorisée tous les jours. Dès ce dimanche, les rideaux de l'autel des Églises arméniennes orthodoxes sont fermés, la Divine Liturgie est célébrée à l'abri du regard des fidèles et l'Eucharistie n'est pas distribuée. HymnographieStichères au lucernaire des vêpres (ton 1) Frères, ne prions pas comme le Pharisien Kondakion (Ton 4) Fuyons l'orgueil du Pharisien Autre Kondakion (Ton 3) Pécheurs, comme le Publicain implorons le Seigneur Frères, humilions nous tous. De nos gémissements, de nos implorations frappons notre conscience, Lectures
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Notes et références
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