Née à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick, Diane Losier a grandi à Tracadie, ville dont elle a été nommée ambassadrice en 2009[2]. Même si elle considère avoir vaincu sa timidité, elle dit qu'elle était une enfant gênée et qu'elle a été malade souvent pendant son enfance[1]. Elle s'est beaucoup fait garder par sa grand-mère qui habitait en face de l'Académie Sainte-Famille à Tracadie, à laquelle elle est allée[1]. Sa mère était enseignante[3]. Elle a une sœur, très proche en âge. Enfant, elle jouait du piano[2] et faisait des spectacles avec sa sœur et ses cousines, et s'enregistrait à l'âge de 11 ans[1]. À 10 ans, sa famille déménage dans une maison bâtie par son père, sur la rue du Centenaire à Tracadie. Elle a eu son premier emploi à 14 ans[1]. À l'époque, elle croyait faire carrière en sciences[3]. À 17 ans, elle annonce à sa famille qu'elle veut être comédienne[1]. Elle avait découvert le théâtre en 13e année à travers l'improvisation, entre autres[3]. Elle termine en 1988 un baccalauréat spécialisé en art dramatique à l'Université de Moncton, où elle a aussi étudié les sciences[4]. Sa carrière d'animatrice a commencé à la radio CKRO, alors qu'elle avait 25 ans[1].
Carrière
Diane Losier a tenu plus de 40 rôles au théâtre, au cinéma, à la télévision ou à la radio, et compte plus de trente ans de tournée en Acadie, au Québec, en Ontario et en France. Elle est une des rares artistes acadiennes à être membre de l'Union des artistes[5]. Elle a aussi fait beaucoup d'animation de galas, de spectacles, de radio et de télévision. Elle habite à Caraquet, où elle apprécie particulièrement l'amour de la population pour le théâtre[1]. Elle a une grande admiration pour les artistes "qui offrent leurs visions du monde en gardant leur émerveillement... tout en faisant une démarche artistique sans compromis"[2]. Elle dit que sa biographie pourrait s'appeler "Que du bonheur!"[2].
2013 : Visage de feu de Marius von Mayenburg, adapté par Joël Beddows (Théâtre de l'Escaouette, Théâtre Blanc de Québec, Théâtre français du Centre national des Arts)[11]
1999 : Exils de Philippe Soldevila, Robert Bellefeuille et Marcia Babineau (Théâtre de la Vieille, Théâtre de l'Escaouette, Théâtre Sortie de Secours)[22]
1999 : Le tintamarre d'Antonine Maillet : Marie-Pet, mère de 18 enfants en 30 ans (Rideau Vert)[23],[24]
↑Sylvie Mousseau, « La folle et inspirante aventure de Marie-Jo Thério », L'Acadie Nouvelle, , p. 18
↑Sylvie Mousseau, « Une "grande saison" de création acadienne à l'Escaouette », L'Acadie Nouvelle, (lire en ligne)
↑Martin Roy, « Le succès de Tracady Story ne se dément pas », L'Acadie Nouvelle, (lire en ligne)
↑Geneviève Turcot, « Wolfe ou le loup qui rôde », Le Droit, (lire en ligne)
↑Sylvie Mousseau, « Un monde dominé par les femmes », L'Acadie Nouvelle, , sa_3
↑Isabelle Lacroix, « Murmures et réflexions », L'Acadie Nouvelle, , p. 4
↑Sylvie Mousseau, « Les Monologues du Vagin », L'Acadie Nouvelle, , p. 23
↑Sylvie Mousseau, « Souper théâtre de Noël à Shédiac », L'Acadie Nouvelle, , p. 22
↑Anick Charette, « Les douleurs d'un passé lourd à porter », Bonjour dimanche, , A7 (lire en ligne)
↑Édith Brideau, « Le collier d'Hélène », L'Acadie Nouvelle, , p. 24
↑ a et bJean St-Hilaire, « L'effet Chiasson », Le Soleil, , p. D3 (lire en ligne)
↑Isabelle Lacroix, « Première de la pièce Les muses orphelines au TPA », L'Acadie Nouvelle, , p. 21
↑Stéphane Baillargeon, « Le même et l'autre: Exils, identité et altérité sur fond de gémellité », Le Devoir, 15 et 16 avril 2000, B3 (lire en ligne)
↑Sonia Sarfati, « La tornade de Paquetville fait du tintamarre au Rideau Vert », La Presse, , p. D6 (lire en ligne)
↑Marie-Christine Blais, « La Sagouine et les autres », La Presse, , p. D10 (lire en ligne)
↑Sonya Malaborza, « La traduction du théâtre en Acadie – Parcours et tendances actuelles », TTR : traduction, terminologie, rédaction, , p. 175-203 (lire en ligne)
↑Mireille Lavoie, « L'Acadie vous invite aux grandes retrouvailles », Le Devoir, 25 et 26 juin 1994, p. D2 (lire en ligne)