En , il annonce sa candidature au poste de chef du Parti conservateur du Canada[2]. Il base principalement sa campagne sur le fait d'être le candidat le plus à droite sur le plan des valeurs. Il se dit notamment contre le droit à l'avortement et pour une réduction du nombre d'immigrants reçus aux Canada. Il termine sa campagne avec un total de 27 278 suffrages, le mettant donc à la quatrième place avec 14,39 %[3].
En avril 2020, il exige que Theresa Tam, administratrice en chef de l'Agence de la santé publique du Canada, soit démise de ses fonctions, affirmant qu'elle travaille pour la Chine[4]. En 2020, il insinue que la science n'a « pas clairement exclu la thèse voulant que l’homosexualité soit un choix » et il a aussi soutenu une pétition qui dénonce la vaccination contre la COVID-19, qui serait une expérimentation sur des humains[5].
En janvier 2021, le chef du parti conservateur du Canada, Erin O'Toole, déclare vouloir faire expulser Derek Sloan du caucus du parti parce qu'il « a reçu un don d'un suprémaciste blanc bien connu ». Sloan se défend de cette accusation en affirmant avoir permis au parti d'engranger « plus de 1,3 million de dollars, sous la forme de plus de 13 000 dons », il ne pouvait donc pas vérifier qu'un suprémaciste blanc avait donné[6]. Malgré les arguments de Sloan, le chef du parti obtient son exclusion probablement influencé par l'assaut du Capitole des États-Unis (conséquence du rejet des institutions démocratiques) et pour éviter de devoir répondre aux critiques des adversaires politiques du parti[5]. La caucus conservateur l'expulse officiellement le ,[7].