Denis Vanier découvre la poésie de Claude Gauvreau à l'âge de 12 ans[2]. À la même époque, alors qu'il fréquente un collège où enseignent les Frères des écoles chrétiennes, il commence à écrire ses premiers poèmes. En avril1965, avec le soutien financier de ses parents, il publie son premier recueil, Je. Il n'a alors que 15 ans. Ce recueil est préfacé par Claude Gauvreau[3].
Plus tard, il devient codirecteur d'Hobo-Québec et critique à Mainmise. En 1981, il publie Œuvres poétiques complètes[4].
Il fut l'amoureux de la poétesse José Yvon, avec qui il collabore tout au long de sa vie[5]
Il meurt des suites d'un cancer[6] le 7 octobre 2000, à 51 ans[1].
Œuvre
Je, Édition Image et Verbe, 1965
Pornographic Delicatessen, Éditions Estérel, 1968
Catalogue d’objets de base, Éditions du Vampire, 1970
Kramaslabovitch[8] - J'veux les fucker ben raide (Échantillonage d'une entrevue de Vanier à Radio-canada en 1968[9] sur musique électronique)
Jack Drill chante Denis Vanier[10] (Richard Gingras, ami proche de Vanier et propriétaire de la librairie Le Chercheur de Trésor[11] sur la rue Ontario à Montréal, lieu de rencontre de plusieurs artisans de la contre-culture québécoise. Lieu de naissance de la revue mensuelle de poésie communautaire Steak Haché[12] dans les années '90)