David Ndachi TagneDavid Ndachi Tagne
David Ndachi Tagne, né le à Ebolowa et mort le à Yaoundé[1], est un journaliste, écrivain et homme de presse camerounais. BiographieEnfance, éducation et débutsDavid Ndachi Tagne est né le 3 mars 1958, à Ebolowa, à 120 km au sud de la capitale[2]. Il est titulaire d’un doctorat en littérature africaine[2]. Il est surnommé "Fait-tout" dès son très jeune âge car David Ndachi Tagne s'intéresse à un très grand nombre de domaines. CarrièreDavid Ndachi Tagne commence une carrière de journaliste en 1978 à Cameroon Tribune[2]. Il y est responsable de la rubrique culturelle de 1986 à 1989[2] avant de devenir correspondant pour plusieurs médias (RFI, la Voix de l’Allemagne, la Radio Suisse Romande, la Voix de l’Amérique puis pour l’Agence France Presse au Cameroun)[2]. Il est notoire pour son travail de promotion de la culture africaine et ses nombreux livres[3],[4]. En 1985, il dispense des cours de critique littéraire, de journalisme et d’édition à l’Esstic de Yaoundé. En 1987, est né dans les débats politico-culturels au Cameroun, le concept « ethnofascisme » qui selon son concepteur exprimait « la volonté d’hégémonie d’une ethnie ». David Ndachi Tagne publie l'ouvrage « Ethno Fascistes : la vérité du sursis » pour montrer que « les uns et les autres dépassent les intrigues et les suspicions mortifères et s’attèlent à une tâche contraignante mais exaltante et grandiose : la construction nationale »[5]. Il dirige les Editions Sopecam jusqu'en 1992 puis monte sa propre maison d'édition, les Editions du CRAC[2]. Œuvres
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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