David Herzog (né le à Tyrnau, Hongrie, aujourd'hui Trnava, Slovaquie et mort le , à Oxford, Royaume-Uni), ancien professeur à l'université de Prague, est le Grand-rabbin de Graz et de la région (Styrie en Autriche au moment de la montée du nazisme. Le , attaqué et sa vie mise en danger, durant la Nuit de Cristal, il doit fuir vers l'Angleterre. Son fils aîné, Robert Herzog, qui avait immigré en France et était devenu citoyen français, est déporté et assassiné à Sobibor/Majdanek. Son fils cadet, Fred Herzog, deviendra un juge aux États-Unis.
Dans la nuit du ., la Nuit de Cristal, l'unique Synagogue de Graz[15], construite en 1892, est détruite par les nazis. Une nouvelle synagogue est érigée en 2000, au même endroit, au Grieskai No. 58[16].
Leur fils aîné, Robert Herzog est né le à Prague, alors en Bohème, Empire austro-hongrois. Citoyen français, Il est déporté par le convoi n° 51, en date du , de Drancy vers Sobibor-Majdanek, où il est assassiné, à l'âge de 40 ans.
Fond David Herzog à l'université Karl-Franzensde de Graz[27],[28] établi en ,
"À la mémoire de l'expulsion des membres Juifs de notre université et en réponse à ma pétition [Christian Brünner, principal (1985-1989)], le sénat académique de l'université
Karl-Franzensde de Graz a adopté une résolution en et créé le Fond David Herzog. David Herzog était le rabbin de l'État de Styrie, extra professeur titulaire et professeur assistant de philologie sémitique à la faculté de philosophie de l'université Karl-Franzensde de Graz. Il fut forcé d'immigrer en 1938. Le Fond a été nommé en son honneur, et décerne des bourses à des étudiants Juifs pour qu'ils puissent étudier à l'université Karl-Franzensde de Graz, à des étudiants autrichiens pour qu'ils puissent à une université israélienne, et pour soutenir les activités trans-nationales dans une vision de mobilité académique internationale aussi bien que la recherche internationale et la coopération universitaire dans le but de soutenir la compréhension et l'étude interculturelle, particulièrement en rapport avec la culture juive[29]."
La nouvelle synagogue de Graz (2000 est localisée au David Herzog Platz 1[30]
Œuvres
(de) Maimonides’ Commentar zum Tractat Peah. Calvary, Berlin, 1894.
(de) Urkunden und Regesten zur Geschichte der Juden in der Steiermark (1475–1585). Verlag der Israelitischen Kultusgemeinde, Graz, 1934.
Bibliographie
(de) David Herzog, Andreas Schweiger. Erinnerungen eines Rabbiners, 1932-1940. Volume 32 of Publikationen aus dem Archiv der Universität Graz. Akademische Druck- u. Verlagsanstalt, 1997[31]
Maurice Berthe. Endettement paysan & crédit rural dans l'Europe médiévale et moderne: actes des XVIIes Journées internationales d'histoire de l'Abbaye de Flaran, . Dix-Septièmes Journées d'Historie de Flara. Presses Université du Mirail, 1998. (ISBN2858163650), (ISBN9782858163656)[32]
(de) Helmut Konrad, Stefan Benedik. Exemplarische Forschungsfelder aus 25 Jahren Zeitgeschichte an der Universität Graz. Böhlau Verlag Wien, 2010. (ISBN3205785185), (ISBN9783205785187)
(de) Heimo Halbrainer, Gerald Lamprecht, Andreas Schweiger. Meine Lebenswege : die persönlichen Aufzeichnungen des Grazer Rabbiners David Herzog. Graz : Clio, 2013[33]
(en) Gerald Lamprecht, Eleonore Lappin-Eppel, Ulrich Wyrwa (Editors). Jewish Soldiers in the Collective Memory of Central Europe: The Remembrance of World War I from A Jewish Perspective. Vandenhoeck & Ruprecht, 2019. (ISBN3205208420), (ISBN9783205208426)[34]