David Greilsammer est né à Jérusalem[1]. Il est l'un des cinq fils du politologue Ilan Greilsammer et de l'historienne Myriam Greilsammer. Il commence ses études de musique à l'âge de six ans au Conservatoire Rubin de Jérusalem. Il a étudié à la Juilliard School de New York, dans la classe de la pianiste Yoheved Kaplinsky. Après des études de perfectionnement en piano et en direction d’orchestre à la Juilliard School, il étudie chez le pianiste américain Richard Goode à New York[2].
Depuis 2013, il est le directeur musical et artistique du Geneva Camerata, un orchestre atypique composé d'une quarantaine de musiciens talentueux de la nouvelle génération. L'ancien journaliste Jean-Philippe Rapp en assure la présidence[8]. Basé à Genève, en Suisse, cet orchestre est reconnu pour ses projets innovants et ses spectacles multidisciplinaires inédits[9].
David Greilsammer est passionné par la création, par l’innovation, et par les projets éclectiques. Il consacre une grande partie de sa carrière à décloisonner et à démocratiser la musique classique[2]. Par ailleurs, il est reconnu pour ses interprétations de la musique de Mozart. En 2008, il a donné, dans l’espace d’une seule journée, l’intégrale des sonates pour piano de Mozart à Paris[11]. Il a ensuite donné l’intégrale des sonates à nouveau au Verbier Festival et en tournée internationale[12]. Depuis de longues années, il crée des liens inédits entre la musique baroque et la musique contemporaine[2], et il n’hésite pas à prendre des risques lors de ses concerts. Animé par la rencontre entre différentes genres et styles de musique, dont le jazz et les musiques du monde[2], il donne régulièrement des programmes de concerts atypiques, comme le récital Scarlatti / Cage, qu'il interprète simultanément sur piano et piano préparé[13]. Souhaitant faire découvrir le monde de la musique classique à de nouveaux publics et aux jeunes, il crée chaque année des projets originaux qui mêlent théâtre, danse et musique[9].
En , il signe un contrat avec Sony Classical et sort quatre album pour ce label. En 2020, il signe un contrat exclusif avec le label naïve et sort le disque “Labyrinth”[14] qui est acclamé par le New York Times[15] et d’autres journaux, magazines et chaînes de radio et télévision.
↑(en) James R. Oestreich, Corinna da Fonseca-Wollheim, Zachary Woolfe, Anthony Tommasini and Vivien Schweitzer, « A Hit Parade of Small Labels and Upstarts », sur nytimes.com (consulté le ).
↑(en) Anthony Tommasini, James R. Oestreich, Corinna da Fonseca-Wollheim, Vivien Schweitzer and Zachary Woolfe, « Favorite Sounds, Early to Environmental », sur nytimes.com (consulté le ).