Alors qu’il est rabbin de Saint-Étienne, il accepte en principe à titre provisoire le poste de grand-rabbin de Bulgarie, mais y renonce avant de l'occuper[5].
Après le décès du grand-rabbin Sèches, son épouse, leur fille Adrienne et leur petit-fils Henri Wallich continuent de vivre dans l’appartement de fonction du grand-rabbin. Le 13 juin 1944, la milice[9] envahit la Grande synagogue de Lyon.
L’employée de maison de la famille Sèches, Marie-Louise Hugonnet réussit à partir avec le jeune Henri qui a quatre ans. L’épouse du grand-rabbin et sa fille échappent elles aussi à l’arrestation.
Le 6 décembre 2006, Gilbert Hugonnet (à titre posthume, car il est décédé le 7 février 1962[10]) et Marie-Louise Hugonnet[N 4] reçoivent la médaille des Justes parmi les Nations à Lyon[11],[12].
↑Edgar Sèches et Élie Aritide Astruc (un des fondateurs de l'Alliance Israélite Universelle) sont les seuls étudiants au SIF originaires de Bordeaux, de 1830 à 1930, comme le note Szajkowski, 1970, p. 265. Voir, (en) Jews and the French Revolutions of 1789, 1830 and 1848..
↑En août 1942, son adjoint, le rabbin Bernard Schonberg lui succède comme grand-rabbin de Lyon, poste qu’il conservera jusqu’à son arrestation le 26 mai 1943 et sa déportation à Auschwitz par le convoi no 62 du .
↑Gilbert Hugonnet était un ouvrier et son épouse Marie-Louise s’occupait de l’appartement du grand-rabbin Sèches. Ils n’ont pas d’enfant.
Références
↑Voir, Dictionnaire biographique des rabbins et autres ministres du culte israélite. France et Algérie. Tome 1 : du Grand Sanhédrin à la loi de Séparation (1807-1905), Paris, Berg International, 2007,p. 656-658.