Daniel Walther naît le à Munster en Alsace[1],[2],[3]. Il fait ses études à l'université de Strasbourg et à celle de Sarrebruck[4]. Parfaitement bilingue français-allemand, il commence par des études pharmaceutiques puis linguistiques avant de composer des anthologies de science-fiction[2]. Il écrit sa première nouvelle, Le Corps déballé, en 1963 avant d'écrire plus de 160 nouvelles de fantastique et de science-fiction. En 1976, il reçoit le Grand prix de l'Imaginaire pour son anthologie Les Soleils noirs d'Arcadie[5]. Quelques années plus tard, en 1980, il se voit confier la direction de la collection Club du livre d'anticipation et celle de Galaxie-Bis pendant une dizaine d’années[2],[4].
Durant la même année, il reçoit à nouveau le Grand prix de l'Imaginaire du roman francophone pour L'Épouvante mais, malgré de nombreuses publications, il reste peu connu du grand public francophone[2],[5]. Ses thèmes de prédilection sont l'érotisme et la révolte contre l'oppression des régimes politiques, le manque de liberté et la censure[2].
En parallèle, de 1973 à 2005, il est journaliste et chroniqueur à l’agence de Mulhouse des Dernières Nouvelles d'Alsace, où il écrit dans la rubrique littéraire ainsi que dans celles de la justice et de l’enseignement supérieur[2],[4]. En 2006, il est victime d'un accident vasculaire cérébral, sans que cela affecte son cerveau, mais il se révèle être atteint d'un début de maladie de Parkinson[2]. Au fil de son avancée, la maladie le pénalise dans ses relations sociales et Daniel Walther tombe en dépression nerveuse[2]. Il publie néanmoins entre 2007 et 2010 le roman Îles Mécaniques qu'il considère comme étant une histoire très noire, le recueil Si Pâle, si Mince, si Morte, le livre La Musique de la Chair et enfin le roman Morbidezza Inc[2].
En 2013, la revue de science-fiction Galaxies-SF lui consacre, sous la plume de Richard Comballot, un dossier largement construit autour d'une interview détaillée : Une trajectoire à contre-courant, accompagnée d'une nouvelle inédite, de ses réponses au Questionnaire de Proust et d'une bibliographie exhaustive[6].