La désimperméabilisation des sols, ou dépavage, consiste à retirer les surfaces imperméables et à les remplacer par une surface perméable, en particulier des espaces végétalisés[1],[2].
Une étude de 2020 confirme que la désimperméabilisation a une grande efficacité pour augmenter la reconstitution des eaux souterraines[6].
En s'engageant dans une démarche de zéro artificialisation nette, les acteurs de l'immobilier, de l'habitat et de l'aménagement s'impliquent dans des démarches de désimperméabilisation et de renaturation[réf. souhaitée].
Exemples
Portland facture des frais d'imperméabilisation afin de couvrir le coût de la gestion du ruissellement, incitant donc au dépavage[2].
En 2024, Toulouse, dans le cadre de son plan fraicheur, annonce 100 000 arbres plantés de 2020 à 2030, tout en « débitumant » près de 52 000 m2 en 2024 (soit la surface de plus de huit terrains de rugby)[12].
Références
↑(it) Emanuele Garda, « Let's get dirty! Le azioni di depaving dei suoli urbani per la multifunzionalità degli spazi sottoutilizzati », Altre Modernità, vol. 2019: NUMERO SPECIALE: Scrivere la terra, , p. 164–178 (ISSN2035-7680, DOI10.13130/2035-7680/12150, S2CID212871716, lire en ligne).
↑ a et b(en) Ian Douglas, P. M. L. Anderson, David Goode, Michael C. Houck, Maddox, Nagendra et Tan, The Routledge Handbook of Urban Ecology, Routledge, (ISBN978-0-429-01526-7), « Depaving ».
↑C. Vieillard,S. Ouvrard, R. Dagois, G. Séré, M. Lothodé, F. Vadepied et C. Schwartz, « Desceller les sols pour les rendre multifonctionnels », 16es journées d’Étude des Sols, juin 2023 (lire en ligne).
↑Rio Marlène,Flux de contaminants dans un bassin versant côtier méditerranéen lors d’évènements pluvieux : quels bénéfices de la désimperméabilisation des espaces urbanisés ? (thèse de doctorat), université de Montpellier, 2020, 250 pages (lire en ligne).
étude à différentes échelles sur la zone de Montpellier.
↑ a et b(en) Bruno Augusto, Peter Roebeling, Sandra Rafael et Joana Ferreira, « Short and medium- to long-term impacts of nature-based solutions on urban heat », Sustainable Cities and Society, vol. 57, , p. 102122 (DOI10.1016/j.scs.2020.102122, S2CID214214713, lire en ligne).
Sylvie Barraud, Yolande Azzout et François Noël Crès, « Méthodologie d'aide à la décision pour la conception et la sélection de techniques alternatives en assainissement pluvial », Journal of Decision Systems, vol. 7, nos 1-4, , p. 69–86 (ISSN1246-0125 et 2116-7052, DOI10.1080/12460125.1998.10511743).
Émeline Comby, Anne Rivière-Honegger, Marylise Cottet et Sébastien Ah-Leung, « Les « techniques alternatives » sont-elles envisagées comme un outil de gestion qualitative des eaux pluviales ?: Analyse des discours des acteurs de la gestion sur le territoire du Grand Lyon », Développement durable et territoires, vol. 10, no 3, (ISSN1772-9971, DOI10.4000/developpementdurable.16082).