Déficience NGLY1

Déficience NGLY1

Symptômes Retard global de développement (en), trouble du mouvement, hypotonie musculaire, alacrymie (en), électroencéphalogramme anormal (d), constipation, augmentation de transaminases (en), microcéphalie, abnormal brain imaging (d), retard de croissance intra-utérin, crise d'épilepsie, strabisme, ulcère de cornée (en), chalazion, apraxie oculo-motrice (en), ictère néonatal (en), dysmorphie faciale (d), scoliose, hypoplasie de la main (d), hypoplasie du pied (d), faciès hypotonique (d), handicap intellectuel (en), déficit moteur (d), Multifocal epileptiform discharges (d), mouvement involontaire (d), atrophie cérébrale (d), Abnormal metabolic brain imaging by MRS (d), Elevated brain choline level by MRS (d), High myoinositol in brain by MRS (d), concentration basse de protéines dans le LCR (d), concentration basse d'albumine dans le LCR (d), valeur basse du ratio albumine du LCR/ albumine du sérum (d), Decreased CSF biopterin level (d), neuropathie périphérique, Mixed demyelinating and axonal polyneuropathy (d), ptosis, exotropie (en), ésotropie (en), néovascularisation cornéenne (en), atrophie optique (d), abnormality of retinal pigmentation (d), défauts de réfraction, Abnormal auditory evoked potentials (d), dysphagie, tachycardie, splénomégalie, stéatose hépatique, hépatomégalie, Decreased resting energy expenditure (d), hypocholestérolémie (en), Reduced factor XI activity (d), Hypofibrinogénémie (d), diminution de l'activité de la prothrombine (d), Reduced factor IX activity (d), retard de maturation osseuse (d), ostéopénie, hypermobilité articulaire (d), coxa valga (en), hyporéflexie (en), abnormal liver storage (d), Hyperlactatémie (d), difficulté à accomplir les actes de la vie quotidienne (d), Reduced brain N-acetyl aspartate level by MRS (d), Reduced brain glutamine level by MRS (d), Reduced brain glutamate level by MRS (d), Reduced brain gamma-aminobutyric acid level by MRS (d), transpiration anormale (d), lagophtalmie, cicatrice de la cornée (d), réflexe de succion (en), Impaired oral bolus formation (d), Impaired oropharyngeal swallow response (d) et trouble de la paroleVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
OMIM 615273
DiseasesDB 36670

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La déficience NGLY1 est une maladie orpheline autosomale récessive extrêmement rare affectant le gène NGLY1, situé au locus 3p24.2 (sur le chromosome 3, au niveau de son bras court), première maladie identifiée de déglycosylation [1] La maladie manifeste une alacrymie congénitale (incapacité complète ou quasi entière de verser des larmes), un nombre élevé de transaminases hépatiques (principalement ASAT et ALAT), et des troubles moteurs[2]. La déficience en NGLY1 peut être difficile à diagnostiquer par sa faible incidence, et la plupart des cas sont identifiés par tests génétiques.

La maladie crée une déficience du réticulum endoplasmique et certains cas ont des neuropathies dégénératives. Le gène NGLY1 est le fabricant de l'enzyme N-glycanase 1, qui exécute le clivage de N-glycans. Sans le N-glycanase, les protéines N-glycosylées mal pliées dans le réticulum endoplasmique ne se dégénèrent pas, et s'accumulent dans le cytoplasme cellulaire[3],[4].

Symptomatologie

Les trouvailles médicales sont non spécifiques, malgré quatre symptômes universels : une déficience intellectuelle hétérogène et souvent sévère, alacrymie, excès de transaminases, et perturbations motrices complexes. L'excès de l'enzyme hépatique disparait typiquement dans l'enfance. 50% des sujets sont épileptiques, à des niveaux différents de résistance aux traitements. Des symptômes secondaires s'ajoutent: l'apnée du sommeil, constipation, scoliose, problématiques bucco-motrices, neuropathies auditives et périphériques[2].

Diagnostic

La déficience NGLY1 est identifiée par spéculation majoritairement clinique, et requiert l'analyse biallélique (étude de liaison en biologie moléculaire) de mutations du gène.

Traitements

Les options de traitements sont encore inexplorés et pré-cliniques: thérapies de remplacement génétique, et des inhibiteurs de ENGase[5],[2]. Les patients dépendent de thérapies et de programmes flexibles à leurs capacités et besoins, inclus des gouttes ophtalmiques, des traitements antiépileptiques, ergothérapie et aide à l'autonomie de l'alimentation[2]. Les débuts de créations de traitements observent un intérêt pour des enzymes stabilisant la protéine NGLY1 mutante contre la déficience en N-glycanase[6].

Épidémiologie

Moins de 50 patients ont été enregistrés dans la littérature médicale[2]. La majorité sont européens, mais des cas africains et hispaniques ont été identifiés[2].

Découverte

Les premiers cas ont été diagnostiqués en 2012[1]. La maladie récemment identifiée a été une source d'attention majeure pour la communauté biomédicale en honneur de sa rareté et des cas de deux enfants originaires de familles affiliées spécialement avec les médias[7]. La famille Wilsey, descendants de Dede Wilsey, ont fondé la Grace Science Foundation en hommage à leur fille, ainsi que Matt Might et son épouse créèrent la Bertrand Might Research Fund en honneur de leur fils. Les deux fondations partenaires ont amassé des sommes de millions par leurs campagnes de financement[7],[8].

Voir aussi

Références

  1. a et b (en) CONGENITAL DISORDER OF DEGLYCOSYLATION; CDDG
  2. a b c d e et f Lam C, Wolfe L, Need A, Shashi V, Enns G, GeneReviews, Seattle (WA), University of Washington, Seattle, (PMID 29419975), « NGLY1-Related Congenital Disorder of Deglycosylation »
  3. Freeze HH, « Understanding human glycosylation disorders: biochemistry leads the charge », The Journal of Biological Chemistry, vol. 288, no 10,‎ , p. 6936–45 (PMID 23329837, PMCID 3591604, DOI 10.1074/jbc.R112.429274)
  4. Enns GM, Shashi V, Bainbridge M, Gambello MJ, Zahir FR, Bast T, Crimian R, Schoch K, Platt J, Cox R, Bernstein JA, Scavina M, Walter RS, Bibb A, Jones M, Hegde M, Graham BH, Need AC, Oviedo A, Schaaf CP, Boyle S, Butte AJ, Chen R, Chen R, Clark MJ, Haraksingh R, Cowan TM, He P, Langlois S, Zoghbi HY, Snyder M, Gibbs RA, Freeze HH, Goldstein DB, « Mutations in NGLY1 cause an inherited disorder of the endoplasmic reticulum-associated degradation pathway », Genetics in Medicine, vol. 16, no 10,‎ , p. 751–8 (PMID 24651605, PMCID 4243708, DOI 10.1038/gim.2014.22)
  5. « About NGLY1 », sur NGLY1.org
  6. Srinivasan B, Zhou H, Mitra S, Skolnick J, « Novel small molecule binders of human N-glycanase 1, a key player in the endoplasmic reticulum associated degradation pathway », Bioorganic & Medicinal Chemistry, vol. 24, no 19,‎ , p. 4750–4758 (PMID 27567076, PMCID 5015769, DOI 10.1016/j.bmc.2016.08.019)
  7. a et b Seth Mnookin, « One of a Kind », sur The New Yorker,
  8. « Our work - Grace Science Foundation », sur Grace Science Foundation

Liens externes