Le nom de la famille vient du genre typeCyclidium, dérivé du latin cyclus, « cercle », en référence à la forme de ces ciliés qui, selon Muller, peuvent être « complanatus, orbicularis, vel ovatus (aplati, circulaire ou ovale) »[1].
Description
Les Cyclidiidae ont une taille très petite (<< 80 µm) à petite (< 80 µm). Leur forme est ovoïde, à allongée-ovoïde, souvent avec des zones antérieures et postérieures glabres. Ils vivent en natation libre. Leur ciliation somatique est holotriche (c. à d. homogène), clairsemée, mais plus dense dans la moitié antérieure du corps chez certains genres. Ils ont un cil caudal ou plusieurs cils caudaux. Leur région buccale est peu proéminente, avec un cytostome en position variable et une ciliature buccale peu visible. Ils ont une dicinétie parorale[note 1], souvent peu visible, typiquement avec sa courbe postcytostomiale (c. à d. à l'arrière du cytostome) ne s'étendant ni en avant, ni à gauche du cytostome. Leurs polycinécies orales[note 2] sont souvent très fragmentées. Leur macronoyau est globulaire à ellipsoïde. Leur micronoyau est gros, souvent situé dans le tiers antérieur du corps. Vacuole contractile et cytoprocte sont présents. Les espèces de la famille des Cyclidiidae sont bactérivores[2].
Habitat et répartition
Les Cyclidiidae vivent dans des habitats marins, saumâtres, d'eau douce et terrestres. Ils ont une large répartition avec des espèces interstitielles[note 3]anaérobies et coprozoïques[2].
Le nom valide de ce taxon est Cyclidiidae Ehrenberg, 1838[7].
Bibliographie
(en) Denis H. Lynn, The Ciliated Protozoa : Characterization, Classification, and Guide to the Literature, Guelph, Ontario (Canada), Springer, , 643 p. (ISBN978-1-4020-8238-2, DOI10.1007/978-1-4020-8239-9)
(la) O.F. Müller, Vermium terrestrium et fluviatilium, seu animalium infusorium, helminthicorum et testaceorum, non marinorum, succincta historia., Havniae (Copenhague), Danemark, Heineck & Faber, , 255 p. (lire en ligne)