Cuentos Borgeanos est un groupe de rock alternatifargentin. Il est formé en 2002 par Abril Sosa (ancien batteur de Catupecu Machu) au chant et en tant que leader du groupe, Agustín Rocino (batteur de Catupecu Machu) à la basse, Diego López Santana à la guitare, et Lucas Gato Hernandez à la batterie. En 2010, le groupe annonce sa séparation avant de revenir en 2012 en trio avec des musiciens invités.
Biographie
Débuts (2002–2008)
Cuentos Borgeanos est lancé comme projet parallèle d'Abril Sosa, à cette période membre de Catupecu Machu, jusqu'au milieu de l'année 2002. Au sommet de la popularité de Catupecu, Abril décide de quitter le trio pour consolider son groupe[1].
En 2002, ils sortent indépendamment leur premier album, Fantasmas de lo nuevo, qui fait participer Gabriel Ruiz Díaz (bassiste et producteur de Catupecu Machu) à la production. L'album comprend des morceaux avec des « touches littéraires » et des inclinations au fanatisme d'Abril de Jorge Luis Borges et d'autres écrivains[2], et avec des morceaux qui lanceront le hardcore mélodique et le ska punk[3].
Produit par Cuentos Borgeanos et Gabriel Ruiz Díaz, Misantropia est le nom de leur deuxième album, sorti à la fin de 2004 chez Iguana Records (label alternatif de BMG) le 26 octobre 2004. L'album est présenté en avant-première au festival Quilmes Rock, et découle un single intitulé Estoico. Avec l'album, Cuentos commence à se faire connaitre dans la scène rock nationale, apparaissant dans divers festivals tels que le Quilmes Rock[4], et le Pepsi Music[5]. Après diverse concerts dans les théâtres et les bars de Buenos Aires, ils commencent à ouvrir pour des groupes internationaux (comme par exemple Yellowcard au mythique Luna Park[6]). En 2005, ils sont nommés meilleur nouveau groupe aux MTV Video Awards Latinoamérica[7].
En 2007, le groupe sort son troisième album, Felicidades, produit par Pablo Romero (Árbol) et édité par EMI. Sur cet album, le morceau Eternidad y océano se démarque[8]. Cette année, le 10 octobre, ils se produisent aux Pre-Premios MTV 2007, pour les MTV Music Awards Latinoamérica[9].
Psicomágico et séparation (2009–2010)
La suite de Felicidades, intitulée Psicomágico, est lancée en 2009[10]. L'album, comme son prédécesseur, est produit par Pablo Romero et édité par EMI. Pendant la production, Pablo Romero réduit le nombre de morceaux, à l'origine de 60, à 11[11]. La présentation de l'album s'effectue dans un auditorium de Barrio Norte[12].
Le 23 juin 2010, le groupe annonce sur son site officiel la fin de ses activités. Abril Sosa mène une carrière solo[13]. En 2011, Agustín Rocino rejoint Catupecu Machu à la batterie pour remplacer Javier Herrlein, un groupe avec lequel il avait collaboré sur l'album El Número imperfecto (2004)[14], et à plusieurs concerts[15].
Retour et Postales (depuis 2012)
Après trois ans de séparation (fin 2012), Cuentos Borgeanos décide de reformer le groupe avec Abril Sosa au chant, à la basse et aux claviers, Diego López à la guitare, et Lucas Hernández à la batterie, en 2013, sans Agustín Rocino, qui est resté comme batteur de Catupecu Machu. Alejandro Crimi (basse) et Mariano Albergoli (deuxième guitare) participent aux concerts avant de devenir membres officiels, laissant Abril Sosa comme chanteur et claviériste[16]. En avril 2014, ils sortent le single Animales, inclus dans le nouvel album Postales, produit par Adrián Sosa de Bajofondo, et sorti en mai. Le 12 octobre 2014, le groupe présente son nouvel album avec un concert au Teatro Vorterix. Les premiers jours de mai 2015, Cuentos Borgeanos lance la vidéo de Esto es amor, troisième single de leur dernier album.
Après quelques rebondissements, Diego Lopez annonce son départ du groupe en mars 2015[17]. Mariano Albergoli quitte également le groupe[18]. Après le départ des deux guitaristes, Germán Parise est recruté en remplacement.
Membres
Membres actuels
Abril Sosa - chant (depuis 2002), claviers (depuis 2002), guitare (2002-2010, depuis 2015), basse (2010-2013)
Lucas Hernández - batterie, percussions (depuis 2002)
↑(es) « El desertor », sur Clarín, (consulté le ), El baterista que dejó la banda de los hermanos Ruiz Díaz en el momento de mayor éxito se dedica a su propio grupo, Cuentos Borgeanos, y a su desenfrenada pasión por el escritor.
↑(es) « Cuentos Borgeanos », sur Recis.com.ar, (consulté le ), En las épocas de la edición del primer disco, era común asociarlos con la escena hardcore melódico/punk, lo cual no estaba errado, siendo que este incluía algunos temas onda ska punk como Pabellón Cero y Esperando. Muy poco de eso queda en esta oportunidad.
↑(es) Gabriel, Orqueda, « Cuentos Borgeanos - Psicomágico », sur Rolling Stone, (consulté le ), el proceso de composición entregó alrededor de sesenta temas a los que Pablo Romero, en un método santaolallesco de producción, redujo a once.
↑(es) « Cuentos Borgeanos - Terra », sur Terra (consulté le ), Hace pocas semanas, Cuentos Borgeanos presentó "Psicomágico", su flamante disco, en un local de Musimundo en Barrio Norte, ante un auditorio de 400 personas. El show fue impecable y mostró una evolución interesante desde 2002 hasta hoy..
↑(es) Amelia comunicaciones, « CATUPECU MACHU INICIA LA GRABACIÓN DE SU PRÓXIMO ÁLBUM CON NUEVA FORMACIÓN » (version du sur Internet Archive), p. Agustín, músico multiinstrumentista ex Cuentos Borgeanos, siempre estuvo ligado a Catupecu Machu, trabajando en la pre producción de El número imperfecto (2004), tocando como invitado en varios shows y participando de otras actividades de la banda..
↑(es) Bianchi, Kike et Berardo, Julieta, « Catupecu Machu en vivo », sur Recis.com.ar, (consulté le ), Los siguientes temas son secundados por Agustín Rocino, bajista de Cuentos Borgeanos, que enfundado en el primer bajo de Catupecu completa algunos de los momentos mas fuertes de la noche: la ejecución de los temas “Secretos pasadizos”, “Mama me dijo que no viniera” (que tuvo un especial resonar en el hecho de que Dominga, la madre de los Ruiz Díaz, fue una de las artífices del presente encuentro) y el super energético “Dale!”.
↑(es) « Cuentos Borgeanos: "Está mal visto que un rockero sea inteligente" », sur Diario Popular, (consulté le ), Abril Sosa "Marian en verdad nunca fue un integrante estable. Diego se fue porque creo que disfrutaba el proyecto desde el lugar humano pero no desde el lado profesional"