Craterellus tubaeformisChanterelle en tube Craterellus tubaeformis
Chanterelle en tube
Craterellus tubaeformis[1], auparavant Cantharellus tubaeformis, la chanterelle en tube, parfois appelée trompette chanterelle, chanterelle grise, girolle grise[2], chanterelle d'automne ou encore craterelle, est une espèce de champignons basidiomycètes comestibles de l'hémisphère nord du [3]genre Craterellus dans la famille des Cantharellaceae[4]. DescriptionPetit champignon (3–12 cm) dont le chapeau (3–7 cm) est convexe sur les sujets jeunes, mais qui devient rapidement déprimé, puis en entonnoir. Il est souvent percé en son centre d’un trou communiquant avec l’intérieur du pied. Sa couleur varie du brun au fauve avec des nuances grisâtres. La marge du chapeau est enroulée chez les sujets jeunes, sinueuse sur les plus âgés. Le pied, de couleur jaune vif est relativement long et mince, flexueux et surtout creux. Le dessous du chapeau ne comporte pas de lamelles, mais des plis de couleur jaune ou gris argenté, fourchus près des bords, plus ou moins décurrents le long du pied[5],[6]. HabitatLa chanterelle en tube pousse en groupes (souvent en lignes, parfois en cercles) dans les bois feuillus ou mixtes, parfois sous les résineux. Le sporophore apparait en milieu et fin d'automne jusqu'aux premières gelées sur la mousse et la litière, souvent à proximité de bois très pourri et dans des conditions très humides. C'est un champignon saprophyte[5],[6]. On le retrouve partout en France. Utilisation culinaireUtilisable à l'état frais ou après dessiccation, la chanterelle en tube est un comestible recherché. Elle est vendue fraîche jusqu'au début de l'hiver sous l'appellation « chanterelle » ou « chanterelle grise ». Elle peut être surgelée et est excellente déshydratée. Il suffit alors de la tremper 30 minutes dans de l'eau tiède ou dans du lait avant de l'utiliser en cuisine. Elle ne perd rien de ses qualités gustatives[6]. L'espèce fait partie des plus touché par les contaminations de césium 137 suite à l'accident de Tchernobyl. Ces dernières, néanmoins, ne dépasse pas la limites admissible, donné par les normes Européennes de contamination aux césium 137[7],[8]. Espèces proches et confusions possiblesIl existe une variété lutescens, dont l'hyménophore est plus jaune, et aussi, de manière distincte, une espèce proche nommée Craterellus lutescens au pied jaune d'or et aux plis moins nets (état intermédiaire entre les chanterelles et les craterelles). L'une comme l'autre sont d'excellents comestibles[5],[6]. Toutes ces chanterelles brunes, grises ou jaunes présentent peu de risques de confusion avec des espèces vénéneuses à condition de bien observer leur pied creux et leur hyménium plissé[5],[6]. Il est toutefois possible de confondre au premier abord Craterellus tubaeformis avec Leotia lubrica qui est considérée comme toxique. En effet, proche de la Gyromitre, elle contient de fortes quantités d'hydrocarbures toxiques[9]. La Chanterelle en tube et la Léotie lubrique fréquentent les mêmes milieux et poussent durant les périodes très arrosées mais le doute peut facilement être dissipé en observant l'absence de plis et la texture gélatineuse de la Léotie lubrique[5],[6]. TaxonomieNom valideSynonymesSelon Index Fungorum [11] :
Notes et références
Liens externes
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