Crassula vaillantiiBulliarde de Vaillant, Crassule de Vaillant Crassula vaillantii
Crassule de Vaillant.
Crassula vaillantii, de noms communs Bulliarde de Vaillant, Crassule de Vaillant, est une espèce de plantes à fleurs annuelle de la famille des Crassulaceae et du genre Crassula. DescriptionAppareil végétatifC'est une plante annuelle de petite taille (2–6 cm), à racine principale développée et à tiges dressées ou ascendantes, radicantes aux nœuds. Les feuilles sont opposées, réunies par leur base, charnues, presque planes, étroites et obtuses, souvent rougeâtres[3]. Appareil reproducteurLes fleurs sont rosées, à pédicelles plus long que les feuilles, groupées en cymes irrégulières ; il y a quatre sépales ovales présentant une petite pointe à leur sommet, quatre pétales plus étroits, quatre étamines et quatre carpelles non rétrécis, présentant des écailles nectarifères bien développées ; le fruit se compose de quatre follicules. La floraison est estivale (entre juin et août)[3]. Habitat et écologieThérophyte, la plante peut former des petits gazons lâches. C'est une espèce des lieux sablonneux humides et des rochers plats exondés l'été, sur terrains siliceux, uniquement en plaine, jusqu'à 300 m d'altitude[3]. RépartitionL'espèce est largement répandue : elle est présente au sud-ouest et au sud de l'Europe, dans une grande partie de l'Afrique, du Maghreb à l’Éthiopie et au Cap, en Asie mineure et centrale, en Amérique du nord. Elle est très rare en France, souvent très localisée : on la rencontre en Lorraine, en Île-de-France (sud de l'Essonne et de la Seine-et-Marne, dans le Centre-Val-de-Loire, l'Ouest et le Midi[3]. Menaces et conservationCette plante de petite taille et à éclipse se montre d'observation difficile. La rudéralisation, par enrichissement en nitrates ou par remblais en matériaux calcaires, a un effet irréversible. L'atténuation de la luminosité (par boisement de la lande) ou l'assèchement temporaire provoquent l'invasion d'autres espèces à fort dynamisme et la disparition de la Crassule de Vaillant. Mais cette disparition est souvent temporaire, car la plante peut réapparaître de nombreuses années plus tard, après un retour à des conditions favorables[3]. L'espèce est classée « en danger critique d'extinction » (CR) en Auvergne, Centre Val de Loire, Île de France, Pays de la Loire et « en danger » (EN) en Rhône-Alpes[1]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesBibliographie
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