Les forces armées salvadoriennes renversent le gouvernement du président démocratiquement élu, Arturo Araujo, candidat du Parti travailliste[1]. Au cours de son administration, le Salvador est confronté à des tensions politiques et à des troubles publics. Les réformes fiscales ont également échoué en raison de la résistance de la classe aisée[2].
La goutte d'eau occasionnant le coup d'État est une tentative de réduction du budget militaire qui rencontre une forte résistance de la part des officiers militaires[2]. Le gouvernement étant incapable de payer les salaires des officiers militaires, l'armée organise le coup d'État pour renverser l'administration d'Arturo Araujo à 22 heures le 2 décembre 1931[3].
Les officiers militaires établissent le Directoire Civique en tant que gouvernement provisoire dont les membres sont : le colonel Osmín Aguirre y Salinas, le colonel Juan Vicente Vidal, le colonel Joaquín Valdés, le capitaine Manuel Urbina, le capitaine Visitación Antonio Pacheco, le lieutenant Joaquín Castro Canizales, le lieutenant Carlos Rodríguez, le sous-lieutenant Julio Cañas, le sous-lieutenant José Alonso Huezo, le sous-lieutenant Miguel Hernández Saldaña, le sous-lieutenant Héctor Montalvo et le sous-lieutenant Juan Ramón Munés.
Héritage
Le Directoire est dissous le 4 décembre et Maximiliano Hernández Martínez assume la présidence en tant que « Président par intérim »[4]. Il deviendra plus tard officiellement président le 1er mars 1935.
↑(en) Beverley, « El Salvador », Social Text, Duke University Press, no 5, , p. 55–72 (DOI10.2307/466334, JSTOR466334)
↑ a et bGrieb, « The United States and the Rise of General Maximiliano Hernandez Martinez », Journal of Latin American Studies, vol. 3, no 2, , p. 151–172 (DOI10.1017/S0022216X00001425, JSTOR156558)
↑Dur, « US Diplomacy and the Salvadorean Revolution of 1931 », Journal of Latin American Studies, vol. 30, no 1, , p. 95–119 (DOI10.1017/S0022216X97004914, JSTOR158449)