Corps Masovia Königsberg

Corps Masovia Königsberg
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Cadre
Nom Corps Masovia Königsberg
Kürzel CM!
Faîtière Kösener Senioren-Convents-Verband
Langue allemand
Hautes écoles Université de Königsberg (jusqu'en 1935)
Université de Potsdam
Histoire
Création
Statut active
Identité
Couleurs bleu-blanc-rouge
Genre réservée aux hommes
Religion aconfessionnelle
Duel combattante

Le Corps Masovia est le dernier corps d'étudiants allemand encore existant de l'université Albertus de Königsberg. En , Masovia s'est établi à Potsdam.

Histoire

Première maison du corps à Königsberg (1889-1929)

Le Corps Masovia a été fondé en et a joué un rôle important à l'Université de Königsberg jusqu'en 1935. Le nom du corps est une référence à la Mazovie, la région sud de la province de Prusse-Orientale, une ancienne province du royaume de Prusse. La population de la Mazovie représentait une minorité unique: ils étaient luthériens, parlaient généralement polonais et étaient fidèles aux rois de Prusse. Les pasteurs protestants, parmi lesquels de nombreux membres du corps, ont permis de préserver cet héritage. Même après la Seconde Guerre mondiale, les habitants de Mazovie se considéraient eux-mêmes comme Allemands.

Au XIXe siècle, la plupart des membres du corps étaient originaires de cette magnifique région pauvre et éloignée, et y retournaient. 500 membres ont été scolarisés à Lyck et Rastenburg. Les habitants de la Mazovie considéraient le Corps Masovia comme leur et ont adopté son drapeau bleu-blanc-rouge pour leur région. En 1855, Friedrich Dewischeit, un professeur de Mazovie, a composé des chants sur Masovia. Dédiés au corps, le Masurenlied, est encore l'hymne de la Mazovie.

À l'occasion du centenaire en 1930, les maires de la Mazovie ont offert au corps une bibliothèque avec les armoiries de leur 30 villes.

Héritage prussien

En Prusse-Orientale, de nombreux pasteurs, professeurs, juges, docteurs, fonctionnaires et maires arboraient fièrement les couleurs de Masovia, c'est-à-dire bleu ciel, blanc et rouge-feu. Quinze députés de la chambre des représentants de Prusse, trois conservateurs et douze libéraux, étaient membres du corps. Deux siégeait à la chambre des seigneurs de Prusse, quatre au Reichstag. La présence de prêtres catholiques, de juifs, de français et de polonais parmi les membres illustre le large esprit de liberté de Masovia.

115 membres sont morts au combat pendant les deux guerres mondiales. Durant la Première Guerre mondiale, six ont obtenu l'ordre de Hohenzollern. Lors de la Seconde Guerre mondiale, trois ont obtenu la croix de chevalier de la Croix de fer, dont un avec feuilles de chêne.

En 1935, Masovia a suspendu ses activités à cause des lois nazies sur la vie académique.

Premiers membres à Potsdam (2001)

En , Masovia s'est associé au Corps Palaiomarchia qui s'est fait expulser de Halle (Saale) et s'est reconstitué à Kiel. Quand il est devenu évident que cette reconstitution n'était pas formelle, Masovia s'est établi à Potsdam, pour le tricentenaire du royaume de Prusse.

Membres

Amitiés

Le Corps entretient une variété de cartels (de) et de relations amicales. En raison de la structure de ses relations avec les autres corps, le corps Guestphalia Bonn est inclus dans le cercle bleu (de).

Corps du cartel

Corps ami

Anciennes relations

Bibliographie

  • Carl Heinrich: Geschichte des Corps Masovia. Königsberg 1870. (PDF)
  • Eduard Loch, Hans Lippold: Geschichte des Corps Masovia 1830–1930, 3 Teile. Königsberg i. Pr. 1930/1933.
  • Alfred Prang (de): Aktivensemester in Königsberg (SS 1908 bis WS 1910/11). Zeitung der Altmärker-Masuren, Kiel. Teil I: 31 (1962), S. 422–428; Teil II: 32 (1963), S. 457–461.
  • Helmut R. Niedorf: Die Farben der Masuren. Heimatbote 1999 der Kreisgemeinschaft Ortelsburg, S. 144–151.
  • Rüdiger Döhler (Hrsg.): Corps Masovia. Die 175-jährige Geschichte von Königsbergs ältester und Potsdams erster Korporation im 21. Jahrhundert. München 2005, (ISBN 3-00-016108-2)[1].
  • Masovia Königsberg (zeitweise zu Kiel) zu Potsdam, in Paulgerhard Gladen: Die Kösener und Weinheimer Corps: Ihre Darstellung in Einzelchroniken. WJK-Verlag, Hilden 2007, (ISBN 978-3-933892-24-9), S. 109.

Références

Liens externes

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