Ses œuvres sont conservées dans les musées nationaux belges, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
Biographie
Famille et formation
Cornelis Cels, né à Lierre le , est le fils de François Martin Cels (1754-1833), savonnier et brasseur, et de Jeanne Mens (1757-1820), mariés à Anvers en 1775[1]. De son mariage avec Angélique Verbruggen (1789-1834), il a un fils, Jean-Michel Cels, auquel il enseigne, et devient également peintre. Veuf en 1834, il épouse l'année suivante Barbe Thys (1784)[2].
Il est initialement formé à l'Académie des beaux-arts de Lierre par Pierre-Joseph Denis (1750-1814), puis à Anvers par le sculpteur Engelbert Pompe (1743-1810), il étudie ensuite à Bruxelles, de 1795 à 1800, dans l'atelier d'André Corneille Lens et suit également des cours à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles en 1797. En 1800, il part pour Paris et entre dans l'atelier du baron Antoine-Jean Gros. En 1801, sur les conseils de son compatriote Joseph-Benoît Suvée, auprès duquel il suit quelques cours, il se rend en Italie, où il demeure durant sept ans, il visite Naples et Florence, mais réside essentiellement à Rome, où il est reçu en qualité de membre de l'Académie de Saint-Luc[3],[4],[5].
Carrière
Au Salon de Gand de 1802, il envoie Cincinnatus partant pour prendre sa charge de consul, qui obtient le premier prix de peinture au concours organisé par l'Académie de la ville, consistant en une médaille d'or d'une valeur de 30ducats ou 360 francs[6].
De retour en Belgique, Cornelis Cels s'établit à Anvers en 1808, avant de s''installer, en 1815, à La Haye, où il crée un atelier de peinture et demeure jusqu'en 1819. Les souverains néerlandais, Guillaume Ier et la reine Wilhelmine, posent pour le peintre avant son retour en Belgique. En 1820, il devient directeur de l'Académie des beaux-arts de Tournai jusqu'en 1827. Il devient membre de l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers et de l'Académie d'Amsterdam[4],[5].
Établi en 1827 à Bruxelles, où il demeure définitivement, hormis un séjour en Grande-Bretagne en 1836, il y mène une carrière d'artiste peintre jusqu'à sa la fin de sa vie et expose à maintes reprises aux salons triennaux belges et aux expositions des maîtres vivants des Pays-Bas. jusqu'en 1848. Il meurt, à l'âge de 80 ans, boulevard Barthélémy no 20 à Bruxelles le et est inhumé trois jours plus tard à Laeken[1],[4].
Portrait du peintre Pierre-François Jacobs (1800-1807), huile sur toile, inventaire no 1556, format 59 × 46 cm, acquis lors de la vente de l'atelier du peintre en 1864[10].
Portrait du peintre Martin Pepyn (1832), huile sur toile, inventaire no 1557, format 63 × 63 cm, acquis lors de la vente de l'atelier du peintre en 1864[11].
Cincinnatus partant pour prendre sa charge de consul (vers 1802), huile sur toile, inventaire no S-197, acquis en 1952, après le transfert de l'Académie de Gand[12].
Sir Alexander Ferrier (avant 1845), huile sur toile, inventaire no Acc3874, format 95 × 79 cm, déposé au West Sussex Record Office afin d'être exposé[14].
Raphaël Aracil de Dauksza et Damien Dumarquez, Jean-Michel Cels Ciels et nuages : Exposition du 26 janvier au 24 février 2018 Galerie La Nouvelle Athènes, Espagne, Samper Impesores, , 48 p. (ISBN978-2-9552535-8-8).
Denis Coekelberghs, Pierre Loze et Judith Ogonovszky-Steffens, Autour du néo-classicisme en Belgique : Catalogue de l'exposition au Musée des Beaux-Arts d'Ixelles, Bruxelles, Crédit communal, , 491 p., p. 177-178.
Adolphe Siret, Cornelis Cels, t. 3, Bruxelles, Académie royale de Belgique, , 489 p. (lire en ligne), p. 403-405.